Guerre froide

« Maccarthysme » : La peur américaine

A partir de 1950, en pieine « guerre froide », la peur d'une subversion communiste généraiisée s'empare des États-Unis. Comment Joseph McCarthy, modeste sénateur du Wisconsin, politicien roublard, bagarreur, buveur et joueur de poker, a-t-il réussi à provoquer un tel mouvement d'opinion ?

La Guerre froide à Paris : « Ridgway la peste ! »

Dans la soirée du 28 mai 1952, de véritables combats de rue opposent, à Paris, plusieurs milliers de militants communistes aux forces de police. A l'origine de cette « manif dure », qui marque en France le point culminant de la Guerre froide, il y a, officielement, la nomination, à la tête des forces de l'OTAN, du général Ridgway, accusé par la presse communiste d'avoir mené en Corée une guerre bactériologique.

Le cas Philby

Ancien élève de Cambridge, Kim Philby est le parfait diplomate britannique, jusqu'à ce qu'il passe à l'Est en janvier 1963 comme Burgess et Maclean douze ans auparavant. Une affaire d'espionnage unique puisqu'elle témoigne, selon Maureen McConville, de la génération intellectuelle des années trente qui crut à l'avenir du communisme.