Guerre

Crimée : une péninsule convoitée

Le 17 mars 2014, soixante ans après le « don » par l'URSS de la Crimée à l'Ukraine, le président Vladimir Poutine signait un traité rattachant la presqu'île de la mer Noire à la Russie. Pour comprendre la relation des Russes avec cette république autonome depuis 1991, mais sous souveraineté ukrainienne, il faut se plonger dans l'histoire d'une terre que les grandes puissances se disputent depuis 1 000 ans.

L'empire, dernier acte

Il fallut plus de dix ans - et une révolution - pour que le Portugal renonce à ses colonies en Afrique. Avec la perte du Mozambique, de la Guinée-Bissau et de l'Angola en 1974-1975, le pays cessait d'être une puissance impériale.

La paix, mais pas à tout prix

A tort, il incarne, aux yeux de la postérité, le pacifisme à outrance. Pourtant Jaurès ne croit pas que la France puisse se passer d'armée. Mais, pour lui, celle-ci n'est pas un instrument de conquête ou d'oppression. Elle est « le peuple organisé pour la défense du sol ».

A la reconquête de l'Orient

La victoire d'Actium contre Antoine et Cléopâtre a ouvert la porte de l'Orient à Auguste. Avec habileté, il est parvenu à recoudre ces deux moitiés de l'empire aux traditions fort différentes.

Août 1914 : Paris entre en guerre

A l'été 1914, Paris bascule dans la guerre ; 300 000 Parisiens sont mobilisés (soit un tiers environ de la main-d'oeuvre masculine). C'est comme si la ville se vidait de ses forces vives et de sa jeunesse. La capitale vit bientôt au rythme des rumeurs qui accompagnent l'entrée en guerre : celle des « atrocités allemandes » contre les civils belges et français, colportée par les réfugiés ; celle concernant les espions et les ennemis de l'intérieur, qui donne naissance à une vague de xénophobie antiallemande. L'histoire de l'entrée de la guerre dans le quotidien des Parisiens reste largement à écrire : c'est celle que racontent les photographies de Charles Lansiaux, exposées dès le 15 janvier par la Bibliothèque historique de la ville de Paris.

« Remember the Alamo ! »

La formule de Samuel Houston, héros de la révolution texane en avril 1836, est entrée dans la légende. Les défenseurs de Fort Alamo avaient pourtant été massacrés par l'armée mexicaine, un mois avant, en attendant en vain les renforts de la rébellion.

Et Achille renonça à la guerre

On lui ravit la belle Briséis ? Achille refuse de continuer à combattre. On tue son ami Patrocle ? Il rejoint les rangs des guerriers, mais au mépris des règles du combat. Et si l'Iliade mettait en question la guerre au lieu de la louer ?