Hitler (Adolf)

Les derniers jours de Hitler

Le 16 janvier 1945, Hitler s'enferme avec ses derniers fidèles dans le bunker de la chancellerie à Berlin. Ultime étape d'une plongée dans la folie criminelle. Dehors, des combats acharnés se poursuivent jusqu'au 2 mai. Ce que l'on avait pris pour la puissance politique la plus dominatrice du siècle s'effondre comme un château de cartes.

Le grand capital a-t-il soutenu Hitler ?

Le grand capital allemand n'apporta pas son soutien à l'avènement du nazisme. En revanche, après 1933, il est indiscutable qu'industriels et financiers surent s'accommoder du régime pour en tirer un profit maximal, jusqu'à renoncer à une part de leur liberté d'action. Reste que, dès 1937, des tensions apparurent. Et qu'à partir de 1943 les grandes entreprises allemandes adoptèrent des stratégies de survie, anticipant l'effondrement du IIIe Reich.

Hitler : portrait privé

Qui était Adolf Hitler ? Pourquoi ce marginal velléitaire est-il entré en politique ? Que sait-on de sa vie privée ? Au-delà des préjugés, des erreurs, des fantasmes, et à la lumière de cinquante années de recherches, le portrait du plus grand criminel de l'histoire de l'humanité.

Le Führer : un dictateur absolu ?

Singulier IIIe Reich ! Les analyses les plus contradictoires peuvent en être données. Pour les uns, Hitler a été un dictateur absolu, décidé à réaliser méthodiquement son programme : élimination des Juifs, conquête de l'espace vital, etc. Pour les autres, le nazisme ne peut se résumer à une seule personne, car le IIIe Reich est une véritable jungle institutionnelle...

Reste que Hitler fut bien le responsable des grandes orientations qui donnèrent sa figure historique au nazisme.

Les Allemands étaient-ils tous nazis ?

Qui étaient ces Allemands entraînés par Hitler ? Réponse habituelle : les « classes moyennes », les chômeurs, les marginaux et autres déclassés. Philippe Burrin s'inscrit en faux contre cette idée trop simple. Le parti nazi n'était pas seulement ce « parti de classes moyennes » que l'on a souvent décrit, mais une formation politique composite, qui recrutait ses partisans dans tous les milieux.

« L'Allemagne rêvait d'un grand homme »

Culte du chef, grands-messes ritualisées : le charisme de Hitler tient moins à sa personne qu’à la position exceptionnelle qu’il occupa. Dans un contexte de crise, le dynamisme extraordinaire d’une propagande totale fit de ce tribun de brasserie le héros d’une Allemagne à la recherche d’un rédempteur. Les explications de Ian Kershaw, auteur d’une remarquable biographie de Hitler.

Ils n'ont rien compris à Hitler !

Son accession au pouvoir, le 30 janvier 1933, a laissé les Français à leur aveuglement. Socialistes et communistes, conservateurs... : aucun n'a pris la mesure de l'événement. Les Collections de L'Histoire consacrent leur dernier numéro à « Hitler et le nazisme »*.

Ian Kershaw, le biographe de Hitler

Anglais, médiéviste, lan Kershaw a été saisi, dans les années 1960, par le désir de comprendre son propre temps. Il s'est affirmé comme historien de la société allemande sous le nazisme. Il signe une biographie de Hitler dont le premier volume est traduit en français.