Immigration

Ces Italiens qui ont fait la France

La France de la Renaissance, puis celle du Grand Siècle, ont été italiennes : ingénieurs, artistes, financiers, maîtres d'armes, chirurgiens réputés venaient alors de la Péninsule. Us ont fait bénéficier la monarchie de leurs talents et de leurs compétences. Une immigration réussie... Et décriée par des pamphlets xénophobes. Un livre retrace, au plus près des archives, ces étonnantes aventures individuelles*.

L'odyssée des Tsiganes

Bohémiens, Gitanos, Zingari ou Tsiganes : c'est avec effarement que les provinces françaises virent arriver dans les années 1860 ces nomades, venus pour la plupart de l'Europe danubienne, aux costumes bigarrés et au langage étrange. Pourtant, la nation bohémienne était présente depuis fort longtemps sur notre sol.

La ruée vers l'or

Le 24 janvier 1848, James Marshall découvre une pépite d'or dans une rivière de Californie. La nouvelle se répand très vite, devient officielle, et attire en quelques années plusieurs centaines de milliers d'aventuriers, venus du monde entier.

Défi à la république

Si l'on n'agit pas rapidement dans les banlieues « à risques », on assistera bientôt à la faillite de l'État de droit, avec toutes les conséquences que l'on imagine. Jean-Michel Gaillard, historien, haut fonctionnaire, ancien conseiller à l'Elysée, auteur d'un ouvrage récent sur « Les Énarques » aux éditions Complexe, préconise ici un plan d'urgence. Et une véritable mobilisation de la république.

« L'immigration n'est pas un droit ! »

130 000 étrangers continuent d'entrer en France chaque année légalement - chiffre auquel il faut ajouter des dizaines de milliers de clandestins. Pour Jean-Claude Barreau, conseiller au ministère de l'Intérieur, il faut maîtriser ces flux migratoires. C'est à ce prix que la « machine à intégrer » pourra continuer à fonctionner.

Le paradoxe français

Pour le démographe Emmanuel Todd, la situation des immigres en France se résume à un paradoxe : c'est dans ce pays européen où l'assimilation s'effectue le plus facilement que les consultations électorales révèlent une attirance constante pour les thèses xénophobes du Front national. Explications.