Renault a bâti son image sur la construction de petites voitures peu coûteuses. Un modèle aujourd'hui dépassé : l'entreprise se lance dans le haut de gamme. Avec la nouvelle Laguna, présentée à Paris au dernier Mondial de l'automobile.
Le Mondial de l'automobile se tient cette année du 30 septembre au 15 octobre, à Paris. Citroën a longtemps profité de cette manifestation pour présenter de nouveaux modèles révolutionnaires. Que l'on pense à la 2 CV ou à la DS. Pourtant, rachetée deux fois, la marque se singularise aussi par sa fragilité financière. Retour sur quatre-vingts ans d'une entreprise pas comme les autres.
« Ouvrière, mot impie ! » L'expression est de Michelet. Des femmes qui travaillent à l'usine, qui font la grève ou manifestent scandalisent. Une misogynie qui n'a pas entièrement disparu des centrales syndicales...
Industriel de l'automobile, Henry Ford a inventé dans son usine de Detroit la parcellisation du travail et la consommation de masse.
La Régie Renault n'existe plus. Lui a succède une société anonyme détenue majoritairement par des actionnaires privés. La «vitrine sociale», la forteresse ouvrière, Billancourt appartiennent au passé. Mais, pendant cinquante ans, Renault aura incarné le rêve d'une croissance économique et industrielle ininterrompue. Et ses désillusions.
Un petit armurier français du siècle des Lumières, resté totalement inconnu, Honore Blanc, pourrait bien être à l'origine de l'invention du travail à la chaîne. Et de la fabrication en série qui firent, au xxc siècle, la force du capitalisme américain. La mise au point de l'historien américain Ken Aider lui restitue sa vraie place dans l'histoire industrielle.
Octobre 1948 : la 2 CV Citroën est pour la première fois présentée au public français. C'est un succès. La petite voiture répond parfaitement aux attentes d'une clientèle toujours plus large et désireuse de s'équiper à bas prix. Au point qu'elle deviendra la plus populaire de toutes les automobiles.
La France, restée longtemps le plus « paysan » de tous les pays industrialisés, n'a jamais vraiment aimé l'industrie. Alors, comment, et au prix de quel mystère, notre pays est-il tout de même devenu la cinquième puissance industrielle du monde ? L'analyse de i
150 000 emplois perclus en trente ans ! En Lorraine, une époque est "bel et bien révolue : celle des maîtres de forges, du grand patronat paternaliste et des bastions électoraux. Cependant, une nouvelle Lorraine industrielle émerge de cette véritable catastrophe économique.
La reconversion des usines en musées apparaît comme la panacée pour des régions industrielles sinistrées. Sites sauvegardés, engagement des collectivités locales et des entreprises elles-mêmes, retraités enthousiastes et historiens comblés : l'enterrement tourne à la fête...