L'italie est née à la Scala de Milan
Le 7 décembre s'ouvre la saison lyrique à la Scala de Milan. Un haut lieu de la musique, bien sûr. Mais aussi de la politique et du nationalisme italien. Tout a commencé un dimanche de 1776...
Le 7 décembre s'ouvre la saison lyrique à la Scala de Milan. Un haut lieu de la musique, bien sûr. Mais aussi de la politique et du nationalisme italien. Tout a commencé un dimanche de 1776...
En 999, au retour de Terre sainte, quarante pèlerins normands aident un prince italien à repousser un raid musulman. C'est le début d'une conquête qui va amener ces étrangers à unifier, à leur profit, l'Italie du Sud et la Sicile. Ils en seront les maîtres pendant près de deux siècles. Au musée de Caen, une exposition évoque cette épopée oubliée*.
Pour la première fois depuis la guerre, des hommes politiques se réclamant du fascisme ont été appelés à faire partie du gouvernement italien. C'est l'occasion pour les historiens de s'interroger sur le modèle mussolinien. Et pour certains, comme Renzo de Felice, le biographe du Duce, de rappeler son importance dans l'histoire nationale italienne.
Dans le monde du spectacle, il y avait Yves Montand - de son vrai nom Ivo Livi -, et Coluche, alias Michel Colucci. Chez les sportifs, il y a Michel Platini. Chez les artistes, le sculpteur César. Chez les écrivains, Cavanna. Et chez les historiens, bien sûr, Pierre Milza, qui publie cet automne un étonnant « Voyage en Ritalie ». Une monumentale histoire de l'immigration italienne en France.
Les hommes politiques les plus en vue d'Italie font aujourd'hui l'objet de poursuites judiciaires. Au motif qu'ils auraient bénéficié, eux et leur parti, de financements illégaux - voire des faveurs de la mafia... C'est tout le système politique édifié en 1945 qui s'écroule. Et avec lui, une certaine idée de la démocratie chrétienne.
L'Italie devient, au XVIIP siècle, la destination favorite des voyageurs français. Libres penseurs, philosophes, hommes de lettres parcourent la péninsule, et en tirent des leçons de politique et de morale à l'usage de la France.
Amalfi, Pise, mais surtout Venise et Gênes, les « républiques maritimes » italiennes, ont, à partir du XIIIe siècle, établi sur la Méditerranée un véritable empire commercial. Du Péloponnèse à la mer Noire, de l'Asie Mineure à l'Egypte, leurs colonies et leurs comptoirs ont été les points de passage obligé d'un trafic international qui reliait l'Extrême-Orient à l'Occident.
Le cinéma italien a utilisé à sa façon Vhistoire de Rome et de sa lutte contre Carthage*.
L'opéra, la corrida, l'architecture baroque : autant de traits communs à l'Europe du Sud. Pour le romancier Dominique Fernandez, ils incarnent la culture méditerranéenne.
Symbole de l'unité italienne et des revendications démocratiques contre les monarchies autoritaires, Giuseppe Garibaldi est l'homme politique italien le plus connu en France. Mais ce héros, si cher aux militants socialistes, n'a pas mené, tout au long de sa vie, le même combat : tour à tour républicain et monarchiste, il a poursuivi une carrière chaotique, jalonnée de coups d'éclat sans lendemain.
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