Depuis plus de six siècles, l'ordre fondé par François d'Assise veille jalousement à la « garde des Lieux saints ». Un privilège acquis de haute lutte.

Deux centres commerciaux, deux zones d'activités économiques, deux réseaux de transport : épicentre du conflit israélo-palestinien, Jérusalem, « réunifiée » depuis 1967 par Israël, est une ville aux démarcations invisibles mais bien réelles.

Sale, violente et fragmentée, la Jérusalem ottomane ? En réalité, à la fin du XIXe siècle, musulmans, chrétiens et Juifs partagent l'administration d'une cité en plein essor. Un moment de grâce que Vincent Lemire ressuscite à l'aide de sources inédites.

Jérusalem, ville trois fois sainte, est d’abord un miracle urbain. C’est ce que montre Vincent Lemire dans un « essai d’hydrohistoire ».

Ce procès historique s'ouvrit à Jérusalem le 11 avril 1961. Durant quatre mois, Adolf Eichmann fut confronté à ses juges et à la succession des témoins qui vinrent à la barre raconter ce qu'avait été la destruction des Juifs d'Europe.

Il y eut un avant et un après : le procès Eichmann joua un rôle décisif dans la prise de conscience du génocide. Il créa une demande sociale de témoignage et installa la Shoah dans l'espace public. D'abord en Israël, aux États-Unis, en République fédérale d'Allemagne ; en France plus tardivement.

Il déchiffre les manuscrits retrouvés sur les rives de la mer Morte. L’enjeu ? Faire revivre les plus anciens fragments de la littérature hébraïque.

En 614, la Ville sainte tombe aux mains des Perses. Les Byzantins la reprendront bientôt. C’est le dernier épisode d’un affrontement de sept cents ans entre deux empires.

« Tour de Babel » des religions, des langues et des cultures, Jérusalem demeura longtemps une ville aux quartiers juxtaposés, musulmans, juifs, chrétiens, ou arménien. Ce n'est qu'au XXe siècle qu'elle est devenue un enjeu brûlant entre deux nationalismes.

Salomon, fils de David, constructeur du Temple de Jérusalem, a laissé le souvenir d'un roi à la sagesse proverbiale. Et aussi celui d'un vieillard idolâtre, infidèle à la loi divine, que la tradition rend responsable de la division du royaume d'Israël. Un double visage pour le grand roi biblique.