Kafka le Praguois
Saul Friedländer délaisse ses recherches sur l'Allemagne nazie pour un essai sur l'écrivain. Qui est aussi une plongée dans le monde des juifs de Prague.
Saul Friedländer délaisse ses recherches sur l'Allemagne nazie pour un essai sur l'écrivain. Qui est aussi une plongée dans le monde des juifs de Prague.
Dans un livre important, l'historien tente de comprendre comment, en une génération, les juifs ont disparu des pays arabo-musulmans.
Deux ouvrages publiés cet automne éclairent une oeuvre à redécouvrir.
Terre de l'origine, perdue et regrettée, Jérusalem est un objet de dévotion pour les Juifs du Moyen Age. Reste que, dans leur grande majorité, ils se sont accommodés de l'exil.
Au XIXe siècle, la garde des Lieux saints chrétiens est l'instrument de l'ingérence des puissances européennes. Avant que ne s'y substitue, dans les années 1920, le conflit entre Juifs et musulmans sur le mont du Temple.
En 63 av. J.-C., Jérusalem, devenue romaine, occupe une place à part dans l'empire, qui reconnaît la spécificité de la religion juive. Mais, entre la ville et Rome, les relations ne cessent de s'envenimer. Les choses s'aggravent encore après la mort d'Hérode.
Conquise par Alexandre le Grand, Jérusalem vit durant deux cents ans sous domination grecque, sans renoncer à sa religion.
Spinoza faisait de lui un précurseur de la critique biblique. L'itinéraire d'Ibn Ezra renouvelle notre regard sur le rapport des intellectuels juifs avec la Bible au Moyen Age.
Retour sur notre débat avec Shlomo Sand n° 343 « Enquête sur le peuple juif ».
Le judaïsme aussi compte des orthodoxes antidarwiniens féroces. Un radicalisme qui ne doit pas faire oublier les nombreux maîtres juifs qui, depuis le Moyen Age, ont cherché à légitimer l'étude des sciences.
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