Sade ou l'apologie du crime
Le plus grand crime de Sade, celui qu'on ne lui pardonne pas, c'est d'avoir écrit une œuvre libérée de toute morale.
Le plus grand crime de Sade, celui qu'on ne lui pardonne pas, c'est d'avoir écrit une œuvre libérée de toute morale.
Les écrits de Jacques Prévert sont désormais dans « La Pléiade ». Une consécration, pour un écrivain dont l'œuvre a longtemps dérangé, parce qu'il y manifestait avec virulence son engagement politique. Un militantisme qui date des années 1920, et de l'aventure du groupe Octobre.
Barrès, Claudel, Giono, Céline : autant d'écrivains qui ont renouvelé la forme littéraire et inventé un nouveau langage. Or ces révolutionnaires de l'écriture étaient, politiquement, très peu progressistes. D'où l'inquiétude qui a hanté les hommes de gauche tout au long du XXe siècle : les bons écrivains seraient-ils nécessairement de droite ?
Charles Péguy était-il un extrémiste de gauche ou un extrémiste de droite ? Tour à tour porte-drapeau de la Collaboration et de la Résistance, il a servi à défendre toutes les causes. La question demeure donc posée : qui était Charles Péguy et qu 'a-t-il voulu nous dire ?
Un démon, descendu sur terre, y fait la triste expérience du mariage. Telle est l'histoire du diable Belphégor, très répandue dans les récits médiévaux et magistralement réécrite au me siècle par Machiavel. Faut-il rechercher l'origine de cette légende dans Les Mille et une nuits ou bien dans la Bible ?
Le Zéro et l'infini, J'ai choisi la liberté, La 25e Heure ou Le Petit Monde de Don Camillo. Les best-sellers de la guerre froide répondaient à l'inquiétude du public. Ils illustraient le partage du monde en deux blocs antagonistes. La littérature y a-t-elle trouvé son compte ?
En 1951, il n'y avait pas de place, dans l'Université française, pour le Polonais Czeslaw Milosz, poète, essayiste, romancier et futur prix Nobel de littérature. Jean-Maurice de Montremy l'a rencontré en 1988. Voici, en exclusivité, ses réflexions sur ce que fut son étrange carrière, entre la dissidence et la méfiance vis-à-vis de l'Occident.
Né au XIXe siècle, le roman d'espionnage a connu son âge d'or pendant la guerre froide. L'effondrement du système communiste le condamne-t-il à disparaître ?
La guerre froide a été aussi une guerre idéologique. Elle a divisé en deux camps les intellectuels français: entre la majorité «stalinienne» et les rares partisans du «monde libre», d'où émerge la figure de Raymond Aron, l'affrontement est inégal. Pour la plupart des penseurs de l'époque, l'anticommunisme est, en effet, une maladie honteuse.
II avait dit un jour: «En Afrique, chaque fois qu'un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle ! » L'écrivain malien Amadou Hampâté Bâ était né avec le siècle, au Soudan français. Il s'est éteint en juin 1991 à Abidjan. Mais la bibliothèque n'a pas entièrement brûlé. Hampâté Bâ nous laisse des livres, qui immortalisent ces contes africains transmis oralement de génération en génération, et ses mémoires, qui viennent d être publies*.
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