Médecine

La science nazie

Définition « scientifique » de la race juive, sélection des déportés envoyés à la chambre à gaz, expérience sur des cobayes humains : à toutes les étapes de la politique antisémite du IIIe Reich, des « experts », médecins, anthropologues, psychiatres, ont secondé l'entreprise criminelle de Hitler.

Secrets des plantes et magie chez les Romains

Les Romains, qui nous ont transmis le droit et la republique, nous ont aussi livré les secrets de la magie des plantes. Adaptées au Moyen Age, les recettes recueillies par leurs poètes, médecins ou naturalistes ont influencé l'Occident et nourri les superstitions, jusqu'à l'époque contemporaine.

Le dossier médical

Jeanne etait-elle hystérique, tuberculeuse, mégalomane ou dépressive ? Dès le milieu du xrxe siècle, les théories médicales les plus hasardeuses ont été élaborées pour rendre compte de son cas.

Des médecins dans la jungle

L'Indochine fut le terrain d'exploration préféré des médecins militaires français. Tout en vaccinant les populations, ils poursuivaient leurs recherches sur les parasites des « pays chauds ». Kécit de l'épopée des disciples de Pasteur.

Pasteur, le saint laïque

Louis Pasteur est mort il y a cent ans. Parce que la IIIe Republique a voulu en faire un demi-dieu, un saint laïque, le savant est devenu odieux à quelques-uns. On a mis en doute la réalité de ses découvertes, attribuant à d'autres la paternité de ses travaux. La rumeur, pourtant, résiste mal à l'analyse : Pasteur fut sans conteste l'un des plus grands génies de son époque.

On a retrouvé l'inventeur de l'hystérie !

On connaît les travaux de Charcot et de Freud sur l'hystérie. On ignore en revanche ceux de Pierre Briquet, qui fut pourtant le premier, au milieu du xixe siècle, à dresser un tableau clinique aussi complet de la maladie. Un praticien à découvrir, même s'il n'a pas connu la gloire.

Alexis Carrel, l'eugénisme et le IIIe Reich

Le 17 mars 1994, plusieurs associations appelaient à manifester afin que la rue Alexis-Carrel à Paris soit débaptisée. En 1935, le prix Nobel de médecine avait, en effet, préconisé de recourir à l'eugénisme volontaire pour éliminer de la population les « fous », les « faibles d'esprit » et les cancéreux, et de tuer les criminels par le gaz. Doit-on pour autant en faire un précurseur de l'idéologie nazie ?