Croisades : la guerre des médecins
Au XIIe siècle, temps des croisades, une âpre concurrence professionnelle oppose en Terre sainte médecins arabes et latins. Qui échangent ainsi leurs savoirs : un creuset méconnu.
Au XIIe siècle, temps des croisades, une âpre concurrence professionnelle oppose en Terre sainte médecins arabes et latins. Qui échangent ainsi leurs savoirs : un creuset méconnu.
La folie ne se résume pas à la maladie. Elle est à la fois un phénomène naturel et une construction culturelle. Cela explique qu'elle soit si difficile à cerner. Et que son histoire soit si passionnante.
Le fou médiéval relève tour à tour de l'Église, de l'hôpital ou de la prison. C'est un possédé à exorciser, un malade à soigner, un fauteur de troubles qu'il convient d'enfermer ou encore un fou d'amour à consoler.
En 2009 la gestion très critiquée de la grippe H1N1, répondant à une panique croissante de la population sur les effets d'une épidémie non contrôlée, a posé une nouvelle fois la question de la santé publique en France. Cette controverse sur le rôle de l'État s'inscrit dans une longue tradition nationale. C'est ce que démontre le philosophe Gérard Jorland, lauréat du prix d'Histoire de Blois en 2010, dans un livre passionnant sur l'hygiène et la salubrité publiques au XIXe siècle.
Vers 1940 encore, dans la Dombes, on portait les enfants malades, comme au XIIIe siècle, sur la tombe de saint Guinefort, un lévrier injustement tué par son maître... Tel était, en 1979, le sujet de la magistrale enquête de Jean-Claude Schmitt, aujourd'hui un classique.
Une épidémie d'obésité menacerait le monde... Cette inquiétude relève de préoccupations sanitaires réelles. Elle correspond aussi au souci contemporain pour l'apparence. Car les « ventrus », les « lourds en taille » ont toujours existé : c'est leur perception par la société et l'image qu'ils ont d'eux-mêmes qui ont changé.
Le bon médecin n'est pas celui qui a vaincu la maladie, mais plutôt celui qui réussit à éviter que son patient ne tombe malade.
Un malade fait un don au dieu pour le remercier de sa guérison : c'est un ex-voto . Une vente aux enchères récente et une découverte inattendue nous font un peu mieux comprendre le sens de cette pratique dans l'Antiquité.
Année après année, les médecins de Louis XIV ont tenu le journal de sa santé. Un document exceptionnel, longtemps oublié, qui montre l'envers du Roi-Soleil. Et révèle un corps pétri de maux et de douleurs.
La dépression est devenue un phénomène de société. Pourtant, jusqu'aux années 1960, les psychiatres ne s'en souciaient guère : ils y voyaient à peine une maladie. Comment expliquer ce retournement ?
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