Mort

La grande vogue de l'embaumement

Pratiqué depuis des siècles, mais réservé jusque-là à l'élite, l'embaumement connaît, entre les années 1830 et 1860, une vogue et une diffusion sociale sans précédent. Une tendance qui révèle une évolution des sensibilités en ce qui concerne la mort.

Peut-on mettre à mort son esclave ?

A Rome, l'esclave pouvait être torturé ou tué selon le degré de cruauté de son maître. Les empereurs se sont efforcés de limiter ce pouvoir. Une monopolisation de la violence qui n'a pas grand-chose à voir avec un adoucissement des moeurs.

François Lebrun

Disparu le 2 décembre dernier, au lendemain de son 90e anniversaire, François Lebrun était l'un des plus fidèles collaborateurs de L'Histoire depuis 1978. Il rejoignit son comité scientifique en 1989. Spécialiste d'histoire moderne, il a consacré sa thèse aux hommes et à la mort en Anjou, devenue un classique de la démographie historique. Il a enseigné pendant trente ans à l'université de Haute-Bretagne, à Rennes. Proche de Robert Mandrou, il s'intéressa très tôt à l'étude des mentalités et des sensibilités. Son métier, sa culture, son autorité, son sourire nous manquent. Nous avons choisi de republier des extraits d'un de ses premiers articles dans L'Histoire. Et le témoignage de Roger Dupuy, qui fut longtemps son collègue à Rennes et jusqu'au bout son ami.

Et Achille renonça à la guerre

On lui ravit la belle Briséis ? Achille refuse de continuer à combattre. On tue son ami Patrocle ? Il rejoint les rangs des guerriers, mais au mépris des règles du combat. Et si l'Iliade mettait en question la guerre au lieu de la louer ?

Idées reçues sur une hécatombe

Avec 10 millions de soldats morts, la Grande Guerre dépasse tous les conflits précédents. Comment les sociétés font-elles face à cette hécatombe ? Selon Jay Winter, les conséquences démographiques, sociales et culturelles se sont parfois révélées paradoxales.
Entretien avec JAY WINTER