La reliure est la première partie d'un manuscrit que l'on voit : pas étonnant, alors, qu'elle ait fait l'objet d'une attention particulière de la part des moines du Moyen Age. Les historiens la mettent progressivement au jour.
On attribue toujours à Jeanne d'Arc la victoire de la France à l'issue de la guerre de Cent Ans. Et s'il fallait plutôt y voir le résultat de la laborieuse patience de Charles VII, ce roi négligé et mal aimé ? Pour Philippe Contamine, cela ne fait pas de doute.
La royauté bretonne a été éphémère. Mais les ducs d'abord, puis le celtisme du XIXe siècle firent de Nominoë et surtout d'Arthur de prestigieux ancêtres, capables de rivaliser avec les puissants souverains francs.
Notre rapport contradictoire à l'humiliation nous vient du Moyen Age.
Bien que lourdement condamné par la société médiévale, le suicide y a cours. Comment expliquer le geste des hommes et des femmes qui choisissent d'en finir ?
La dimension sacrée des croisades fait trop souvent oublier qu'elles ressemblent à toute guerre. Et que, en retour, deux siècles de confrontation ont transformé les cultures militaires occidentale et orientale.
Au pied de l'une des plus fameuses forteresses latines en Orient, un cimetière de près de 2 000 tombes a été mis au jour. Que peut-il nous apprendre des populations qui vivaient là ?
Quelques Occidentaux, une population indigène majoritaire... le scénario semble bien connu : c'est celui des colonisations depuis plusieurs siècles. Pourtant on parle là des États latins d'Orient, nés des croisades. Le modèle peut-il leur être appliqué ? L'analyse de Benjamin Kedar, grand historien israélien.
La légende de Jeanne, qui serait montée sur le trône pontifical au milieu du IXe siècle, devient une fable d'une grande sensibilité.
L'étude des installations franques en Palestine a trouvé, avec l'archéologie, un nouveau souffle. Des formes d'habitat, des exploitations agricoles et des industries inédites : les croisades ont changé le visage du Levant.
