Contrairement à J'aristocratie française, la noblesse anglaise a pu, jusqu'à nos jours, maintenir ses positions. Pourquoi ? Deux livres* viennent de mettre en avant l'action de Sir Robert Peel (1788-1850). C'est lui qui scella durablement l'alliance Lords-bourgeois.
Après avoir chassé les juifs en 1492, l'Espagne décide d'expulser, un siècle plus tard, en 1609, les trois cent mille musulmans du royaume de Valence, quitte à compromettre, pour longtemps, son développement économique.
Signature d'un individu, d'un lignage, les armoiries - les armes - ne furent pas, comme on le croit, l'apanage de la seule noblesse. Avant d'être un privilège social, elles étaient un signe de reconnaissance, nous apprend Michel Pastoureau dans un livre qui vient de paraître*.
Peut-on réclamer l'indépendance nationale sans accorder aucun droit à ses propres minorités ethniques ? C'était le pari de Louis Kossuth et de la révolution hongroise de 1848. Dix-sept mois de révolution et de guerre que fait revivre l'arrière-petit-fils d'un compagnon de Kossuth.
1789 fut aussi l'œuvre de fils de famille, de jeunes privilégiés, d'enfants bénis de Infortune. Masochisme ? Non, révolte ! L'absolutisme monarchique en cachait un autre, plus discret, non moins pesant: celui du père. Ainsi, Talleyrand...
Bientôt les sports d'hiver et la ruée vers l'or blanc. Sous la neige, la Savoie, une nation qui a sa propre histoire. Trois livres nous la restituent. Un « deuxième retour de Savoie » en quelque sorte...
La Révolution française est née, en partie, de la diffusion des Lumières. Nul, aujourd'hui, ne songe à le contester. Mais l'étude approfondie des académies de province, menée par Daniel Roche*, réserve quelques surprises et bouscule bien des clichés sur la part de la bourgeoisie et de la noblesse dans l'idéologie nouvelle de la République des lettres.
Du cardinal de Retz à Alexandre Dumas, les historiettes de la Fronde n'ont retenu des années 1648 à 1652 que les jeux et les ris, les belles intrigantes et les hardis cavaliers. Les frondes sont encore à découvrir, affirme Pierre Goubert. A condition de s'enfoncer dans les profondeurs paysannes d'un royaume soumis à la guerre et à l'impôt.
La noblesse, enfant chérie de l'Ancien Régime ? La noblesse, contre-révolutionnaire ? Trompeuses évidences aux yeux de Guy Chaussinand-Nogaret, l'un de ces « nouveaux historiens » qui mettent en question, depuis quelques années, les explications traditionnelles.
