Occupation

L'usine à l'heure allemande

Comment l'industrie française a-t-elle traversé l'épreuve de la Seconde Guerre mondiale ? Tout simplement en s'adaptant aux circonstances. C'est-à-dire en s'accommodant de la domination allemande et des directives de Vichy. Sans héroïsme et sans penchant particulier pour la collaboration.

Les Français à l'heure allemande

En 1940, la France est envahie par les troupes de Hitler. Cette situation va durer quatre années. Quatre années pendant lesquelles il faudra bien, d'une façon ou d'une autre, vivre avec l'occupant. Dans la multitude des comportements et des choix individuels qui ont fait la trame des rapports franco-allemands pendant cette période, qu'est-ce qui était acceptable, qu'est-ce qui ne l'était pas ? Où faire passer la limite entre la collaboration condamnable et l'accommodation inévitable ? Dans son magistral ouvrage qui sera publié au début de l'année prochaine, Philippe Burrin bouleverse nos idées reçues*.

La police parisienne change de camp

En quelques jours, à la mi-août 7 944, la police parisienne se rallie à la Résistance, Bientôt, les policiers victimes des combats dans la capitale seront glorifiés par le pouvoir gaulliste, à grand renfort de cérémonies commémoratives. Pourtant, la police française s'était surtout illustrée, pendant les années de guerre, par sa soumission sans faille aux ordres de l'occupant...

La France sous l'occupation anglaise

En 1415, après la défaite d'Azincourt, le royaume de France tombe aux mains des Anglais pour un quart de siècle. Cette présence étrangère sur le sol national a fait l'objet de nombreux débats chez les historiens. A-t-on, à cette époque, une notion claire de l'envahisseur! Lutte-t-on contre lAnglais ou simplement contre le brigand qui sème le désordre et l'insécurité?

« Les Décombres » : un best-seller sous l'Occupation

En juillet 1942, les éditions Denoël publient le livre de Lucien Rebatet, Les Décombres, qui, dès sa publication, crée l'événement. Véritable phénomène d'édition avec 65 000 exemplaires vendus, ce pamphlet est également un événement politique : à l'heure du statut des Juifs, un jeune écrivain français affiche son antisémitisme et son admiration inconditionnelle pour l'Allemagne.

La mode au temps du vert-de-gris

Des Parisiennes enturbannées, juchées sur des semelles compensées, sur fond de bombardements... Henry Rousso a lu pour nous le livre que Dominique Veillon vient de consacrer à la mode sous l'Occupation (Payot). Si cette mode est d'abord l'illustration de la débrouillardise des Françaises, elle est aussi une activité économique florissante et une façon d'affirmer sa dignité face à l'Occupant pendant les années sombres*.

« Quarante millions de pétainistes » ?

En matière d'opinion, le plus visible n'est pas toujours le plus significatif et le plus logique est rarement le plus révélateur. Sous le coup du traumatisme de l'été 40, les esprits sont au comble de la confusion et les rumeurs les plus invraisemblables courent le pays. Quand tout devient insaisissable, comment appréhender l'attitude des Français face à la défaite, à l'armistice et au régime de Vichy ?