Paris

Le Paris des barricades (1830-1968)

Pas de révolution sans barricades ! Le plus étonnant, c'est que la chute de la monarchie en 1789 s'est accomplie sans recourir à cette ancienne forme de combat populaire. En 1830 seulement, les barricades resurgissent. Dès lors, et jusqu'en Mai-68, elles baliseront les révolutions parisiennes.

L'opéra populaire : une revendication bicentenaire

L'Opéra Bastille saura-t-il se gagner le public populaire auquel il est destiné ? Réclamé à grands cris depuis la Révolution, l'Opéra pour le peuple relève d'une longue tradition et suit les étapes du cheminement démocratique. Il lui faudra néanmoins, pour mériter ce public, faire sonner très juste et très clair les trompettes de la Renommée.

Le métro de Marie-Auguste Bienvenüe

En 1936 mourut à son domicile parisien le père du Métropolitain, Fulgence-Marie-Auguste Bienvenue. Parce qu'il nous est familier, le métro attise peu notre curiosité. Sa réalisation mérite pourtant qu'on lui rende hommage. Du premier coup de pioche au RER, en passant par le gigantesque trafic du temps de guerre, jamais le métro ne s'est aussi bien porté.

Les enfants de la Petite-Roquette

Au siècle dernier, l'enfant pauvre entre en littérature sous la plume a écrivains philanthropes : Hugo, Dickens, Malot. La réalité de l'univers carcéral, Michelle Perrot l'a suivie pour nous dans le cadre d'une expérience unique, à la Petite-Roquette, où les enfants errants sont enfermés dès l'âge de sept ans.

Les métamorphoses de la rue de lappe

Les grues de Vimmense chantier du nouvel opéra de la Bastille mènent désormais la danse. Les galeries d'art rachètent les bistrots, les « branchés » remplacent les vieux titis... Le menu peuple du XIe arrondissement de Paris disparaît. Que restera-t-H de la rue de Lappe, l'ancien haut-lieu du plaisir et de la musique ?

Paris-la-Gloire

Les malheurs du temps peuvent bien entamer le territoire, la cour royale vagabonder, le gouvernement s'exiler à Versailles ou à Vichy... Rien n'y fait ! La légitimité du pouvoir revient toujours à Paris. Pourquoi Paris ? Parce que la Cité incarne la Nation.

La maison parisienne sur la voie du confort

« Puantes », « obscures », « incommodes »... Louis-Sébastien Mercier était sévère pour les demeures de son temps. En fait, la maison parisienne connaissait souvent, à la fin de l'Ancien Régime, un niveau de confort qui nous étonne. Pierre-Denis Boudriot nous le décrit ici.