Pauvreté

Pas de pauvres à Rouen !

Indigents, marginaux, chômeurs, déclassés... La question sociale est à l'ordre du jour. A la fin du XIXe siècle, des solutions originales ont été proposées. Une thèse récente a étudié le cas de Rouen, l'un des bastions du capitalisme industriel confronté aux ravages du paupérisme.

Greniers pleins et ventres vides

Laboratoire de la « révolution verte », l'Inde a atteint en 1975 l'autosuffisance alimentaire. Reste que 300 millions de personnes ne mangent toujours pas à leur faim. Et l'environnement se dégrade.

L'artisan et le laboureur

Enrichissement des fermiers-laboureurs du Bassin parisien. Misère, famine et mort pour une famille d'artisans de la région de Beauvais. La fortune des uns s'édifie sur le malheur des autres.

Les tragédies du Grand Siècle

Le XVIIe, siècle des catastrophes. Météorologiques d'abord, puis démographiques. La grande crise de la fin du siècle fait autant de victimes que la Première Guerre mondiale. Cette tragédie est l'envers d'une terrible réalité économique.

Rome : la guerre des pauvres

Au Ier siècle av. J.-C, Rome est devenue une ville populeuse où s'entassent les citoyens les plus pauvres, méprisés et tournés en dérision par le reste de la société. Mais, à trop être ignorés, ils peuvent devenir dangereux et servir les ambitions personnelles de tel ou tel personnage politique. Au péril de la République.

Cachez ce pauvre qui dérange...

A La Rochelle, l'ete dernier, la municipalité tentait de lutter contre la mendicité. En proscrivant « l'ivresse et l'agressivité sur la voie publique ». Cette atteinte à la liberté a suscite la polémique. Faut-il avoir peur des pauvres ? Le débat ne date pas d'aujourd'hui. Dans la société d'Ancien Régime, déjà, les mendiants étaient sévèrement tenus a l'écart.

Le citoyen Cochon contre monsieur Vautour

Chaque année, au terme de « l'hiver légal », des familles sont expulsées d'immeubles voués à la démolition. Et rarement relogées, sinon dans des conditions précaires. Au début du siècle, Georges Cochon, leader des « antiproprios », avait fédéré et politisé les revendications des « mal-lotis ».

Les croisades de l'abbé Pierre

Lambert Wilson dans le rôle de l'abbé Pierre! C'est ce qu'on pourra voir sur les écrans français dans quelques jours. Une façon de saluer le travail et le rayonnement de cet ancien résistant qui fonda, en 1949, le premier centre Emmaiis, destiné à héberger et à réinsérer les «laissés pour compte» de la société française. Une œuvre sociale qui ne ressemble à aucune autre.