Les choses de la vie
Une ambitieuse exposition réhabilite le genre de la nature morte.
Une ambitieuse exposition réhabilite le genre de la nature morte.
Spinoza est contemporain de Rembrandt et de Vermeer, les grands maîtres du Siècle d'or. Peintures produites à la douzaine, estampes, décor de pièces de faïence : les images sont omniprésentes dans la société néerlandaise. Y compris dans les foyers modestes.
La Vierge du chancelier Rolin est novatrice en histoire de l'art, notamment par le réalisme de la représentation. Cette peinture est aussi pionnière dans l'expression d'une sensibilité religieuse. On y voit un simple laïc en relation avec la Vierge et l'Enfant Jésus qui le bénit. Certes, le chancelier est à genoux, en prière, mais, à la différence de tableaux antérieurs, sa taille n'est pas inférieure à celle des personnages sacrés ; il est vêtu d'une somptueuse robe comme la Vierge et apparaît dans une relative égalité avec elle. Ici, nul besoin des saints ou des prêtres pour être en contact direct avec le Christ et sa mère. Rien de surprenant, puisque Jan Van Eyck, également au service de Philippe le Bon, est un adepte de la « devotio moderna ». Ce mouvement spirituel, né à la fin du XIVe siècle, sur les terres du duc de Bourgogne, ne veut pas séparer vie active et contemplation ; il affirme la possibilité d'un rapport personnel et affectif avec le Christ, insistant sur la dimension humaine de celui-ci. Ce tableau est donc la préfiguration de l'humanisme chrétien du premier XVIe siècle.
Dans la partie basse d'un tableau d'autel d'Urbino, Paolo Uccello a représenté l'une des légendes les plus répandues contre les Juifs au Moyen Age : ceux-ci profaneraient des hosties*...
On connaissait les somptueux décors des demeures princières. On découvre aujourd'hui qu'au XVe siècle des maisons de marchands pouvaient elles aussi être abondamment ornées. Les hommes de la fin du Moyen Age évoluaient dans un monde d'images.
Le chef-d'oeuvre de Vélasquez, peintre officiel de Philippe IV, n'en finit pas de nous interroger sur le rôle de l'artiste et sur la représentation du pouvoir. Mais où est vraiment le tableau ?
C'est Charles Le Brun qui a construit l'image de l'absolutisme royal. Louis XIV lui doit beaucoup. Qui est cet homme ? Comment travaillait-il ? Quels étaient les rapports entre le souverain et son « imagier » favori ?
Biographie allégorisée de François Ier, la galerie de Fontainebleau se lit comme un hymne au pouvoir royal.
La « Thébaïde » est une représentation idéale des ermites du désert égyptien. Celle peinte par Fra Angelico vient d'être reconstituée.
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