Première Guerre mondiale

Vivre et mourir au front : l'enfer des tranchées

Dans des conditions effroyables, confrontés quotidiennement au spectacle de la mort dans ce qu'elle a de plus choquant, terrassés par la peur, les combattants de 1914 ont cependant, pour la plupart, « tenu », pendant quatre interminables années. Par dévouement au pays, comme on l'écrit si souvent ? Ou parce qu'on ne leur avait pas laissé le choix ?

Barbarie de la Grande Guerre

Si notre vision de la guerre de 1914-1918 a radicalement changé, faisant plus de place à la sauvagerie qu'à l'héroïsme, c'est grâce à George Mosse, historien américain disparu il y a un an et dont l'oeuvre fondatrice vient d'être traduite en français.

Enquête sur les fusillés de 1914-1918

Soldats exécutés pour « lâcheté » ou fuite devant l'ennemi... Les fusillés de la Première Guerre mondiale se comptent par centaines, dans tous les camps et bien avant les grandes mutineries de 1917. Leur destin a suscité la compassion, voire la colère, de leurs camarades. Et, après la fin des combats, d'innombrables polémiques nationales. Aujourd'hui, grâce au travail effectué dans les archives, on en sait plus sur les conditions de ces exécutions.

Le traité de Versailles vu d'Allemagne

« La France ne vit pas en paix avec VAllemagne. » Cette déclaration du maréchal Foch au ministre allemand Erzberger date de 1918. Elle illustre parfaitement l'incompréhension et l'antagonisme qui régnaient entre les deux peuples. Au moment de signer le traité de Versailles, le 28 juin 1919...

Versailles, 1919 : la paix des vainqueurs

Le traité de Versailles, qui mettait fin à la Première Guerre mondiale, a été signé le 28 juin 1919, il y a quatre-vingts ans. On a souvent reproché à cette « paix des vainqueurs » d'avoir créé en Europe un état de troubles et de revendications nationalistes endémique. A tort ?

Plus jamais ça !

Les anciens combattants allaient-ils, de retour chez eux, dénoncer la barbarie de la guerre et défendre le pacifisme ? Ou revendiquer un nationalisme qui justifiait leur sacrifice ? En fait, à travers leurs associations et leurs publications, c'est un refus viscéral de tout nouveau conflit qu'ils expriment. Sans pour autant renier leur combat.

Le silence des peintres

1914-1918 a eu de tragiques conséquences dans le domaine artisticjue. Envoyés sur le front, certains peintres y meurent. Les autres échouent à rendre compte de la guerre. La paix revenue n'efface pas le traumatisme : toute préoccupation esthétique n'est-elle pas devenue vaine ?