Première Guerre mondiale

Aux morts, la patrie reconnaissante

Apres la guerre, la France se couvre de monuments aux morts. Et tout le pays communie dans la célébration de ses disparus. Autour d'un jour férié, le 11 novembre, et d'un symbole, le soldat inconnu. La joie de la victoire est vite oubliée. Seuls restent le chagrin et la litanie des noms de ceux qui ne sont pas revenus.

Une catastrophe démographique

Près d'un million et demi de morts ou de disparus. Bilan dramatique de 1914-1918, dont la France ne s'est jamais remise. D'autant qu'à côté des morts, des blessés, des mutilés, c'est l'ensemble de la population qui est touchée. Veuves, jeunes filles célibataires, orphelins entretiennent, dans l'après-guerre, cette blessure.

Réalité et propagande : la barbarie allemande

Villages rasés, otages fusillés, femmes violées... Les récits des atrocités allemandes en Belgique et dans le Nord de la France ne manquent pas. En réponse, les responsables allemands dressent une image idyllique de la situation des territoires occupés. De part et d'autre, quelle est la part de la propagande ? Et celle de la réalité ?

L'épreuve du feu

Jamais guerre n'aura été si violente. Au-delà du nombre de morts, accablant en lui-même, les pratiques sur le front ont atteint un degré de brutalité inconnu jusqu'alors. Armes plus meurtrières, disparition de toute « éthique » d'affrontement... Les soldats ont enduré ce qu'aucun homme n'avait encore supporté au combat. Sans, dans leur majorité, remettre en cause leur participation au conflit. Un consentement à la violence qui est peut-être l'une des conséquences les plus dramatiques de 1914-1918.

Les deux guerres de Jean-Jacques Becker

Enfant, il a assiste au desastre de 1940. Il avait été élevé dans le souvenir de la Première Guerre mondiale. Il lui a fallu subir la Seconde, et tenter de comprendre comment la même nation avait pu passer du triomphe à la débâcle. Il s'est fait l'historien des grands conflits et des grands engagements politiques du xxe siècle.

La faillite du mandat anglais

À l’issue de la Première Guerre mondiale, la Société des Nations confie aux Anglais un mandat sur la Palestine. Avec une mission : organiser au mieux, sur cette terre, la cohabitation des Juifs et des Arabes. Au terme de vingt années d’erreurs de jugement, d’atermoiements et de revirements, l’échec est patent.

Combien de victimes ?

La question des pertes humaines dues a la Révolution russe a longtemps été au cœur de polémiques passionnées. Aujourd'hui, le dépouillement des archives permet de donner des éléments de réponse. Et, paradoxalement, l'année 1917 apparaît, entre la violence de la Première Guerre mondiale et celle de la guerre civile, comme la plus calme de la période.

Brest-Litovsk : le prix de la paix

Brest-Litovsk, 3 mars 1918 : la Russie a perdu la guerre. Elle se voit amputée de l'Ukraine, de la Finlande et des Pays Baltes. Mais les dirigeants bolcheviques, Lénine en tête, sont persuadés d'avoir sauvé la révolution.

Capitaine Conan, le hors-la-loi des Balkans

Balkans, 1918 : le capitaine Conan et ses hommes sont entraînés dans une guerre sans héros, sans coups d'éclat, une « sale guerre » aujourd'hui bien oubliée, qui transforma des soldats « ordinaires » en tueurs en marge de la loi. C'est le sujet du dernier film de Bertrand Tavernier, qui sort ce mois-ci sur les écrans*.