Et les Allemands inventèrent la guerre chimique
22 avril 1915 : les Allemands envoient 150 tonnes de chlore sur les lignes françaises, espérant remporter une victoire décisive - qui n'aura pas lieu. Mais ils viennent d inventer la guerre chimique*.
22 avril 1915 : les Allemands envoient 150 tonnes de chlore sur les lignes françaises, espérant remporter une victoire décisive - qui n'aura pas lieu. Mais ils viennent d inventer la guerre chimique*.
L'attentat de Sarajevo aurait pu n'ouvrir la voie qu'à une nouvelle crise balkanique. Mais c'est un conflit mondial qui éclate. Dans l'ouverture des hostilités, l'Allemagne a joué un rôle important. Est-elle pour autant responsable de la guerre ?
Le 28 juillet 1914, l'Autriche-Hongrie déclarait la guerre à la Serbie. Quelques années plus tard, à l'issue du premier conflit mondial, les traités de Saint-Germain et de Trianon mettaient fin à l'empire des Habsbourgs. Faut-il le regretter ?
Le 28 juin 1914,1e nationaliste serbe Gavrilo Princip assassinait à Sarajevo l'archiduc François-Ferdinand, hériter du trône des Habsbourgs. Cet attentat allait entraîner les puissances européennes, prisonnières d'un complexe système d'alliances, dans le premier conflit mondial. Qui étaient les complices de Princip ? A quels mots d'ordre politiques obéissaient-ils ? Et quelles étaient leurs ambitions territoriales pour la «Grande Serbie» ?
L'ouvrage de Jean Norton Cru rassemblant les témoignages de combattants de la Première Guerre mondiale, publié pour la première fois en 1929, est aujourd'hui réédité. Quel était le propos de cette œuvre monumentale ? Comment Norton Cru a-t-il sélectionné ses sources, et que vaut le jugement qu'il porte sur elles ? En un mot, ce travail immense a-t-il encore aujourd'hui quelque utilité pour l'historien ?
En 1914-1918, les enfants aussi ont « fait la guerre ». Véritables combattants parvenus au front par hasard, ou héros légendaires inventés de toutes pièces par la propagande officielle, ils témoignent de l'engagement de tout un pays dans ce qui apparaît alors comme une croisade contre la barbarie.
La guerre du Golfe a fait resurgir, au cœur de l'opinion française, un débat vieux de près d'un siècle: peut-on limiter la liberté de la presse dans une démocratie, au nom des impératifs militaires ? C'est en tout cas une mesure que tous les gouvernements français ont appliquée depuis qu'une loi du 4 août 1914 a établi cette mainmise sur l'information, pour des raisons de sécurité nationale.
A la fin de la Première Guerre mondiale, Reims est en ruines. Avec sa cathédrale incendiée et ses quartiers dévastés, la cité des sacres devient un symbole : on peut, des guerres, réparer l'irréparable outrage. De fait, les reconstructeurs, tant décriés par la suite, transforment la ville en quelques années. Preuve de leur succès : le nouvel intérêt porté aujourd'hui à l'architecture des années 1920-1930.
Rescapés mais traumatisés pour toujours, les survivants de la Grande Guerre forment, dans la pyramide des âges, la « génération du feu », qui influencera lourdement le cours de l'histoire par des options plus impulsives que maîtrisées : pacifisme, fascisme, désarmement, défaitisme...
Après en avoir terminé avec la «der des der». Français, Allemands et la plupart des peuples d'Europe croyaient retrouver l'âge d'or de la Belle Époque. Quelle illusion ! Il leur fallut s'arranger des deuils, des destructions, de la chute des empires, du déclin de l'Europe et de l'aveuglement des hommes politiques. Accepter enfin l'amère vérité assénée par Valéry : «Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles...».
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