Première Guerre mondiale

L'Allemagne est-elle responsable de la guerre ?

L'attentat de Sarajevo aurait pu n'ouvrir la voie qu'à une nouvelle crise balkanique. Mais c'est un conflit mondial qui éclate. Dans l'ouverture des hostilités, l'Allemagne a joué un rôle important. Est-elle pour autant responsable de la guerre ?

L'attentat de Sarajevo

Le 28 juin 1914,1e nationaliste serbe Gavrilo Princip assassinait à Sarajevo l'archiduc François-Ferdinand, hériter du trône des Habsbourgs. Cet attentat allait entraîner les puissances européennes, prisonnières d'un complexe système d'alliances, dans le premier conflit mondial. Qui étaient les complices de Princip ? A quels mots d'ordre politiques obéissaient-ils ? Et quelles étaient leurs ambitions territoriales pour la «Grande Serbie» ?

Récits de la guerre de 1914

L'ouvrage de Jean Norton Cru rassemblant les témoignages de combattants de la Première Guerre mondiale, publié pour la première fois en 1929, est aujourd'hui réédité. Quel était le propos de cette œuvre monumentale ? Comment Norton Cru a-t-il sélectionné ses sources, et que vaut le jugement qu'il porte sur elles ? En un mot, ce travail immense a-t-il encore aujourd'hui quelque utilité pour l'historien ?

Quand les enfants font la guerre

En 1914-1918, les enfants aussi ont « fait la guerre ». Véritables combattants parvenus au front par hasard, ou héros légendaires inventés de toutes pièces par la propagande officielle, ils témoignent de l'engagement de tout un pays dans ce qui apparaît alors comme une croisade contre la barbarie.

La censure, ça sert a gagner la guerre

La guerre du Golfe a fait resurgir, au cœur de l'opinion française, un débat vieux de près d'un siècle: peut-on limiter la liberté de la presse dans une démocratie, au nom des impératifs militaires ? C'est en tout cas une mesure que tous les gouvernements français ont appliquée depuis qu'une loi du 4 août 1914 a établi cette mainmise sur l'information, pour des raisons de sécurité nationale.

Reims 1930 : la ville des nouveaux urbanistes

A la fin de la Première Guerre mondiale, Reims est en ruines. Avec sa cathédrale incendiée et ses quartiers dévastés, la cité des sacres devient un symbole : on peut, des guerres, réparer l'irréparable outrage. De fait, les reconstructeurs, tant décriés par la suite, transforment la ville en quelques années. Preuve de leur succès : le nouvel intérêt porté aujourd'hui à l'architecture des années 1920-1930.

La paix inachevée

Après en avoir terminé avec la «der des der». Français, Allemands et la plupart des peuples d'Europe croyaient retrouver l'âge d'or de la Belle Époque. Quelle illusion ! Il leur fallut s'arranger des deuils, des destructions, de la chute des empires, du déclin de l'Europe et de l'aveuglement des hommes politiques. Accepter enfin l'amère vérité assénée par Valéry : «Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles...».