C'est au Moyen Age que la naissance du Christ s'impose comme le début du calendrier chrétien, finissant de l'ancrer dans le sacré. Mais ce temps de Dieu est de plus en plus concurrencé par celui des marchands, davantage tourné vers le siècle.
La christianisation n'a pas immédiatement transformé le traitement des défunts. Mais, au Moyen Age, l'installation des cimetières au coeur des paroisses modifie considérablement le lien entre les vivants et les morts. Un lien que l'Église entend bien contrôler.
Jacques Le Goff l'établit dans un maître livre : le Purgatoire est né au XIIe siècle.
Jacques Le Goff nous a appris que le purgatoire a été inventé au XIIe siècle. Le récit de sa disparition, au début du XXe siècle, peut aujourd'hui également être retracé.
C'est au xie siècle, à l'abbaye de Cluny, que fut instituée la fête des morts, que nous célébrons encore, chaque année, le 2 novembre. Il s'agissait d'une cérémonie collective destinée à favoriser le repos des défunts. Car leur disparition ne les avait pas écartés de la communauté des vivants : au Moyen Age, les solidarités d'homme à homme étaient ainsi tissées, solides et durables, entre l'Ici-bas et l'Au-delà.
C’est au XIe siècle, à l’abbaye de Cluny, que fut instituée la fête des morts, que nous célébrons encore, chaque année, le 2 novembre. Il s’agissait d’une cérémonie collective destinée à favoriser le repos des défunts. Car leur disparition ne les avait pas écartés de la communauté des vivants : au Moyen Age, les solidarités d’homme à homme étaient ainsi tissées, solides et durables, entre l’Ici-bas et l’Au-delà.
Peut-on vivre sans Purgatoire? Jusqu'au Xffle siècle, Ja chrétienté médiévale s'est contentée, rappeJJe Jacques Le Goff dans un grand livre*, de Ja seuJe existence de l'Enfer et du Paradis. AJors, pourquoi a-t-eJJe inventé de toutes pièces une nouveJJe étape sur Ja voie de Ja JeJicité éterneJJe?
