Quatrième République

Mauriac : le « bloc-notes » du polémiste

Impitoyables réquisitoires contre Staline, Mussolini ou Hitler « aux babines sanglantes », contre la croisade franquiste ou l'Algérie des colons... Le grand Mauriac est là : inclassable, jaillissant, polémique. C'est celui du «Bloc-Notes», que rééditent les éditions du Seuil*.

De Montboudif à l'Élysée

Fils d'instituteurs, banquier heureux fréquentant le Tout-Paris, Georges Pompidou ne semblait pas avoir d'ambitions politiques. Jusqu'à ce que de Gaulle, au printemps 1962, le nomme Premier ministre.

Le cas de Gaulle

Charles de Gaulle était-il un homme de droite ? C'est en tout cas ainsi que le définissent la majorité des Français. C'est aussi l'image qu'a voulu donner de lui la gauche, qui vit en lui un héritier de Bonaparte et de Boulanger, un fauteur de coup d'État, voire un fasciste... Oubliant un peu vite son progressisme social, son œuvre de décolonisation, son adhésion sans faille à la République.

Plaidoyer pour la République « une et indivisible »

La république est en crise. Elle subit les assauts répétés du « culte des différences », ainsi que des particularismes régionaux et religieux. Pourquoi cette crise d'un système qui a fonctionné pendant près d'un siècle ? Il faut, selon Maurice Agulhon, incriminer d'abord l'affaiblissement de la conscience nationale et la disparition des valeurs civiques. Quant aux remèdes, aux hommes politiques de les trouver !

La France a-t-elle voulu la naissance d'Israël ?

La France a-t-elle été favorable à la création de l'État d'Israël en 1948 ? Les hésitations et les atermoiements de ses diplomates et de ses dirigeants, soucieux de préserver ses intérêts dans les pays arabes, laisseraient penser le contraire même si la France a adopté, en 7 947, le plan de partage de la Palestine, et reconnu, en 1949, l'État hébreu. Les archives et documents confidentiels que Jacques Dalloz a consultés jettent une lumière crue sur les dessous d'une politique étrangère soumise aux lobbies.

La France, la bombe et les Américains

Le général Pierre Gallois a occupé un poste important au sein de l'OTAN, entre 1952 et 1957. Il évoque ici le fonctionnement des instances alliées, la mise au point de la doctrine de dissuasion nucléaire, et le rôle décisif du général de Gaulle.

Moi, André Fougeron, peintre communiste

La lutte contre l'impérialisme américain doit avoir lieu sur tous les fronts - y compris sur celui de l'art. André Fougeron a participé avec ses couleurs et ses pinceaux aux combats de la guerre froide. A soixante-dix-huit ans, le vieux militant communiste répond à nos questions. Il ne regrette rien...

A la recherche d'une troisième voie

Roger Stéphane, qui faisait partie de la première équipe, se souvient de la fondation de L'Observateur, en 1950. A l'époque, il n'y avait pas de place pour les neutralistes.

Du côté des communistes

La propagande communiste a aussi cherché à atteindre les jeunes. Le très stalinien journal Vaillant s'est signalé dans cette guerre idéologique par une haine viscérale à l'égard des Américains.