Roi

1358 : annus horribilis

Un roi prisonnier des Anglais, deux prétendants à la couronne, des états généraux aux prétentions nouvelles, la Jacquerie, un prévôt des marchands à la tête de la révolte parisienne : l'année 1358 est l'une des plus noires qu'ait connues le pays.

Le corps d'un roi

On dit qu'il était grand, beau, doté d'une crinière léonine et qu'il sentait bon. C'est que le corps du roi est d'abord une construction politique. Les sources nous permettent aussi d'entrer dans son intimité.

Une vie de bouffon

Depuis le Moyen Age, les princes ont pris l'habitude de s'entourer d'êtres disgracieux : nains, bossus et... fous. L'essentiel est de faire rire. Mais les fous permettent aussi de dire des choses qui ne pourraient l'être autrement et sont les seuls à pouvoir se montrer familiers avec le souverain.

Charles VI, le roi malade et bien-aimé

Dans un accès de fureur en 1392, Charles VI a tué quatre hommes. Le roi est fou et sa maladie se révèle incurable. Est-ce l'effet d'un empoisonnement, d'un sortilège, d'une malédiction divine ? Inutile, le roi reste pourtant irremplaçable. Et, loin de le rejeter, les Français semblent l'aimer davantage.

Le bon temps des rois mérovingiens

On les a dits incapables et cruels. Coincée entre le glorieux Empire romain et la renaissance carolingienne, leur dynastie fait souvent pâle figure. Qui étaient vraiment ces rois francs qui, en deux siècles, jetèrent les bases d’une solide construction politique ?