Russie

Ce qu'on raconte aux enfants

Les manuels scolaires russes traduisent la volonté du pouvoir de forger un grand récit historique, pivot de l'identité nationale, présentant l'histoire impériale comme une étape inéluctable vers une patrie russe unique mais multiethnique.

Catherine II chez les Tatars

A l'exemple des empereurs romains, Catherine fit du voyage un véritable outil de gouvernement, destiné à servir la cohésion d'un territoire en perpétuelle expansion, aussi vaste que disparate. Retour sur quatre de ces déplacements hautement politiques.

La fabrique des tsars

Après la chute de Constantinople en 1453, Moscou, au coeur des territoires russes rassemblés, devient la troisième Rome. Successeur de l'empereur, le monarque prend le nom de tsar (césar) et se couvre d'atours impériaux.

Face aux Anglais

Dans son avancée en Asie centrale au cours du XIXe siècle la Russie se trouve bientôt confrontée aux ambitions des Britanniques statio nnés en Inde. Ce « Grand Jeu » des puissances a imposé, pour longtemps, une vision impériale de la région. Dans l'indifférence quant au sort de ses populations.

Les nouveaux archipels

Les Russes exilés après la révolution ont été la bête noire du régime soviétique. Depuis la chute de l'URSS, l'histoire de la migration antibolchevique a été érigée en modèle pour les nouvelles diasporas et constitue le ferment idéologique du nouveau soft power.

URSS : comment un empire implose

L'Union soviétique est un exemple unique d'un empire mort de sa belle mort. Les aspirations nationales et démocratiques ont sans doute joué leur rôle. Mais, dans cet effondrement géopolitique majeur, on oublie souvent un événement décisif : la proclamation par Boris Eltsine, en juin 1990, de la souveraineté de la Russie.