Comment Reims est devenue la ville du sacre
C'est au tournant des XIIe et XIIIe siècles que la cathédrale de Reims s'impose comme pivot d'une religion royale censée remonter à l'élection divine de Clovis.
C'est au tournant des XIIe et XIIIe siècles que la cathédrale de Reims s'impose comme pivot d'une religion royale censée remonter à l'élection divine de Clovis.
Nous connaissons le rituel du sacre par plusieurs documents du Moyen Age. Un manuscrit rare, car enluminé, vient d'être redécouvert en Allemagne.
Dans ce documentaire, Serge Viallet nous emmène dans les coulisses d'une cérémonie aussi ubuesque que tragique.
Rien de tel qu'un sacre pour légitimer un coup d'État : Pépin le Bref recevant l'onction épiscopale en 754 devenait roi sacré. C'est du moins ce qu'on a longtemps cru.
Absolutisme de droit divin... Jamais, sans doute, la monarchie n'a été si proche du sacré. Idolâtrie ou mise en scène politique ? Pour Louis XIV, ce qui importait avant tout, c'était de renforcer la majesté royale.
Dieu ! C'est en son nom qu'au Moyen Age l'Église a souhaité imposer son autorité au pouvoir civil. Une tentative de théocratie qui n'était pas inscrite dans le christianisme des origines. Et qui fut mise en échec par les souverains. Mais aussi par les laïcs.
Le 2 décembre 1804, à Notre-Dame de Paris, Napoléon Bonaparte est sacré « empereur des Français ». Cette cérémonie au protocole alambiqué n'ajouta pas grand-chose à sa légitimité.
Noël 800 : Charles, roi des Francs, reçoit à Rome la couronne d'empereur. Quel est le sens de cette éclatante cérémonie ? Trois cents ans après la chute de l'Empire romain, profitant de l'affaiblissement de Byzance et de la bienveillance du pape, Charlemagne unifie, sous son pouvoir, l'Occident chrétien.
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