Sorcellerie

« Un choc entre deux cultures »

C'est lors de sa thèse que, par hasard, Carlo Ginzburg a découvert les benandanti, des sorciers du bien. Le début d'une longue enquête qui l'a conduit à traquer dans les procès d'Inquisition les fondements populaires de la sorcellerie. Récit d'un pari méthodologique.

La leçon de méthode de Carlo Ginzburg

Historien de la sorcellerie et de la culture paysanne, fondateur de la microhistoire, Carlo Ginzburg est l'historien vivant le plus traduit au monde. Il vient de publier un recueil d'essais où se croisent avec une érudition jubilatoire les questions qui l'occupent depuis quarante ans.

Pourquoi on a brûlé les sorcières

C'est parce qu'elles ont été qualifiées d'hérétiques que les sorcières, à partir du XIVe siècle, ont été soumises à leur tour à l'enquête. Elles avouent alors à leurs juges qu'elles volent dans les airs le jeudi soir, forniquent au sabbat, mettent des enfants en broche et les mangent avec de l'ail...

Le pape qui croyait au diable

Au XIVe siècle, l'obsession démoniaque gagne l'Occident. L'Église se met à croire à l'efficacité des sortilèges ouvrant la voie à la chasse aux sorcières et aux grands bûchers du XVIe siècle. Telle est la stimulante démonstration du dernier livre d'Alain Boureau*.