Théologie

Jésus a-t-il ri ?

Jésus a-t-il ri ? Le rire n'est-il pas l'œuvre du diable ? Doit-on le permettre à l'homme ? Ces questions occupaient les théologiens du Moyen Age. Jacques Le Goff, qui étudie le sujet depuis plusieurs années, rappelle ici que le rire aussi a une histoire*.

Thomas d'Aquin un universitaire au Moyen Age

Voyageur infatigable, travailleur acharné et doté d'une capacité d'abstraction hors du commun, Thomas d'Aquin se trouve au cœur des débats qui agitent l'Eglise et l'Université au XIIIe siècle. A Paris, sur les pentes de la montagne Sainte-Geneviève où les étudiants s'exercent aux discussions publiques, ce professeur admiré et contesté éprouve ses thèses théologiques. Pour comprendre l'œuvre de saint Thomas, Jacques Verger restitue ici les passions d'un temps où toutes les audaces intellectuelles semblent permises.

La « sécurité » n'est plus ce que l'on croit

Assurances tous risques, sécurité sociale, Etat-providence... Les Français d'aujourd'hui sauraient-ils vivre l'esprit en paix sans cette moderne trilogie ? Jean Delumeau a recherché la genèse du mot sécurité. Et découvert que la « sécurité » n'était pas ce que l'on croit. Un complément important au débat actuel.

Les malheurs d'Abélard

Il inspira l'amour et ces cris poignants d'Héloïse : « Mon cœur m'a quitté, il vit avec toi. Sans toi, il ne peut plus être nulle part. » Il enthousiasma Michelet qui admirait « ce chevalier errant de la dialectique, vainqueur et sans rival ». Des sources contradictoires, passées au filtre de la critique historique, Jacques Verger tire un portrait saisissant d'Abélard - un homme déchiré, au sens le plus profond du terme.

Adam et Ève: le premier couple

Comment comprendre la « faute » commise par Adam et Eve, qui devait condamner leur progéniture à une existence remplie de contrariétés et de peines ?

La naissance de la paresse

Dans les dictionnaires, au mot « paresse » répond « oisiveté », « fainéantise », « indolence », « mollesse »... Jean Delumeau a voulu savoir pourquoi, et depuis quand, notre société confond, dans une même condamnation, « ruffians », malfaiteurs, voleurs et... paresseux !