Thomas d'Aquin, le maître à penser
Il est le plus célèbre et le plus influent des théologiens médiévaux. Thomas d'Aquin fut pourtant de son vivant l'objet de violentes attaques.
Il est le plus célèbre et le plus influent des théologiens médiévaux. Thomas d'Aquin fut pourtant de son vivant l'objet de violentes attaques.
C'est au sein même de l'Église que la pensée rationnelle occidentale prend son essor. Et que naît, au coeur de ce beau Moyen Age, la figure de l'intellectuel.
Théologien du XIIIe siècle, Thomas d'Aquin possédait une mémoire phénoménale. Comment a-t-il pu engranger une telle masse d'informations ? Les conclusions surprenantes de Mary Carruthers sur la fabrique de la pensée.
Longtemps méprisée, la philosophie médiévale est aujourd'hui à la mode. En témoignent livres et colloques sur un personnage original : Pierre de Jean Olivi. Où l'on découvre qu'il fut possible de développer dès le XIIIe siècle une pensée libre au sein de l'Église.
L'histoire a lié son nom à celui d'Héloïse à laquelle il inspira l'amour et ces cris poignants : « Mon coeur m'a quitté, il vit avec toi. Sans toi, il ne peut plus être nulle part. » Il fut aussi l'une des plus hautes figures intellectuelles du XIIe siècle. Incarnant l'exceptionnelle liberté de réflexion et de débat qui régnait alors dans les écoles parisiennes.
Sous l'influence du christianisme, une nouvelle éthique sexuelle s'impose au Moyen Age. La chair et le corps sont diabolisés, comme source de péché. Tandis que la virginité devient l'idéal de l'Église. Pour des siècles, l'Occident est entré dans l'ère du refoulement.
Dès les premiers siècles de l'ère chrétienne, les théologiens considèrent les relations homosexuelles comme une atteinte à l'ordre divin. Cette condamnation n'exclut pas pourtant une certaine tolérance sociale. C'est à partir du XIVe siècle que la répression s'abat sur les « sodomites » qui seront parfois conduits au bûcher.
Dans la Bible, l'acte d'amour, loin d'être condamné, est présenté comme une activité saine, allègre et enrichissante. Et le péché originel, la faute commise par Adam et Ève, n'a rien à voir avec la sexualité.
Les Confessions de saint Augustin entrent dans « La Pléiade ». C'est l'occasion de lire ou de relire cet extraordinaire témoignage sur la vie d'un homme dont la pensée a rayonné sur l'Occident médiéval. Avec Lucien Jerphagnon, qui dirige cette édition, portrait d'un ambitieux saisi par la grâce.
Dès les premiers siècles de l'ère chrétienne, les théologiens portent une condamnation absolue sur les relations homosexuelles, dites sodomitiques. Ces interdits ont-ils totalement façonné la mentalité de l'homme médiéval ou a-t-il pu au contraire exister des espaces de liberté ou de tolérance propices à l'épanouissement de ces amours interdites ? Les réponses de Jacques Rossiaud, spécialiste des pratiques et des représentations sociales au Moyen Age.
En poursuivant votre navigation sur les sites du groupe Sophia Publications, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des services et contenus personnalisés.