Troisième République

Paris, capitale de Russie

Des aristocrates chassés par la révolution et vivant d'expédients... Un cliché auquel on réduit souvent l'émigration russe à Paris. C'est oublier, entre autres, le foyer intellectuel qui se constitua autour de Nicolas Berdiaev. La Russie lui rend aujourd'hui hommage.

Ils n'ont rien compris à Hitler !

Son accession au pouvoir, le 30 janvier 1933, a laissé les Français à leur aveuglement. Socialistes et communistes, conservateurs... : aucun n'a pris la mesure de l'événement. Les Collections de L'Histoire consacrent leur dernier numéro à « Hitler et le nazisme »*.

Les dernières heures d'Émile Zola

A peine sorti de la bataille de l'affaire Dreyfus, le combattant de la liberté avait entamé plusieurs projets littéraires. Zola est mort asphyxié, chez lui, le 29 septembre 1902. Les présomptions d'un meurtre commis par un fanatique semblent aujourd'hui fondées.

Aimez-vous « Pelléas et Mélisande » ?

Le 28 avril 1902 se déroule à l'Opéra-Comique la répétition générale de Pelléas et Mélisande de Claude Debussy. C'est le chahut. Les jours suivants, la critique parle d'un « art malsain et néfaste » . La guerre entre « modernistes » et « conservateurs » est déclarée.

La chasse au préfet est ouverte !

Préfectures noyées sous le fumier, ministre de l'Agriculture insulté... Les symboles de l'État sont les victimes privilégiées de la colère des agriculteurs. Une forme de violence qui trouve ses précédents lors de la grande crise agricole des années 1930.

Waldeck-Rousseau, l'homme qui sauva la République

L'an dernier, on a célébré le centenaire de la loi de 1901 sur les associations. Derrière cette mesure, une grande figure qui tint en main le plus long ministère de la IIIe République : Waldeck-Rousseau. Maniant la fermeté et parfois le mépris. Toujours animé par l'idée que rien de mauvais ne pouvait sortir de la liberté.

Voter pour le plus bête !

Rien ne prédisposait la IIIe République à se doter d'un président falot. Bien au contraire. Ce sont les événements et les crises de la fin du XIXe siècle qui ont amené les républicains à rejeter les personnalités fortes, soupçonnées d'autoritarisme. Affaibli, le président devenait tout juste bon à « inaugurer les chrysanthèmes ».

L'affaire Seznec : « Une innocence difficile à prouver »

En 1924, le Breton Guillaume Seznec était condamné aux travaux forcés à perpétuité pour un crime qu’il nia toujours avoir commis. Depuis près de quatre-vingts ans, les défenseurs de l’innocence de Seznec n’ont pas désarmé. Une étrange affaire qui n’a cessé de soulever les passions. Les explications de Michel Pierre, spécialiste de l’histoire du bagne.