Avez-vous lu Maurice Barrès ?
Maurice Barrès : préfasciste ou prince de l'anticonformisme ? Deux livres tentent de cerner cet auteur aujourd'hui délaissé. Qui fut pourtant le maître à penser de plusieurs générations d'intellectuels.
Maurice Barrès : préfasciste ou prince de l'anticonformisme ? Deux livres tentent de cerner cet auteur aujourd'hui délaissé. Qui fut pourtant le maître à penser de plusieurs générations d'intellectuels.
Même s'ils ont souhaité la promotion du français, indispensable lien national, les républicains n'ont pas été les fossoyeurs du breton, du basque ou de l'occitan. Contrairement à une légende tenace, la République de Jules Ferry n'a pas obéi à une logique d'exclusion. C'est de leur belle mort que sont mortes les langues régionales.
Le 18 mai 1909 s'ouvrait à Paris la première saison des Ballets russes. Avec, en vedette, le danseur Nijinski. Le musée d'Orsay célèbre cette aventure.
« Échalas titanesque », « chandelier creux », « suppositoire solitaire », « lampadaire tragique »... La Tour Eiffel essuya tous les quolibets. Avant de devenir le symbole de la capitale.
Alors que s'ouvrent à Sydney les Jeux olympiques de l'an 2000, les dérives de l'esprit sportif sont abondamment dénoncées : argent, chauvinisme, dopage... Il y a un siècle, lors des deuxièmes Olympiades organisées à Paris, l'idéal du baron de Coubertin était déjà mis à mal par les partisans de la revanche contre l'Allemagne.
Tour à tour honni et porté aux nues : tel fut le sort de Wagner en France, sous le Second Empire puis la IIIe République. Encensé par les intellectuels et les artistes comme un représentant de l'esprit nouveau, chahuté pour son appartenance à la nation ennemie, il fut finalement très peu jugé sur ses oeuvres. A Paris, entre 1860 et 1914, les scandales qui ont ponctué la représentation de ses opéras étaient avant tout des scandales politiques.
A la tête de la Préfecture de police de 1879 à 1881, et de ses services politiques occultes, Louis Andrieux concentra entre ses mains des pouvoirs exorbitants. Ce préfet flamboyant, manipulateur, secret et ambitieux incarne les contradictions de la IIIe République naissante.
Enseigner la République, c'est former des citoyens libres, qui pensent par eux-mêmes. Bien loin d'un quelconque catéchisme uniformément enseigné à tous les enfants de la nation.
Georges Pompidou, petit-fils de paysans et fils d'instituteurs reçu premier à l'agrégation - sans parler de la suite -, incarne à lui seul l'idéal de la IIIe République : la réussite par le mérite. Pour ce parcours sans faute, une voie royale : les grandes écoles.
Examen fétiche de la IIIe République, le certificat d'études a récompensé les meilleurs élèves de l'école laïque. Une petite élite, en fait.
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