Taner Akçam : pour l'honneur des Turcs
L'historien a été l'un des premiers universitaires turcs à reconnaître le génocide arménien. Son dernier ouvrage est implacable.
L'historien a été l'un des premiers universitaires turcs à reconnaître le génocide arménien. Son dernier ouvrage est implacable.
Les Ottomans au XIXe siècle puis les nationalistes kémalistes ont fait d'Homère un Anatolien, et de l'Asie Mineure le « berceau des civilisations ». Cette récupération est devenue un enjeu touristique.
Décédé le 26 décembre 2016, ce professeur émérite à l'université Paris-X-Nanterre, spécialiste de la poésie grecque tardive, était aussi un excellent connaisseur du monde turc et de l'Asie centrale. Et depuis trente-cinq ans, un fidèle contributeur de L'Histoire*.
En 1923, à l'issue de la guerre entre la Turquie et la Grèce, le transfert obligatoire de plus de 1,5 million de personnes est légalisé sur la base de leur appartenance ethnique. Un tournant dans le droit international.
Le 3 mars 1924, la nouvelle République turque de Mustafa Kemal abolit le califat. L'institution n'est-elle plus alors qu'une coquille vide ? Pas tout à fait, car, depuis le XVIIe siècle, le sultan ottoman s'était progressivement approprié le titre de calife, pour affirmer son autorité sur l'ensemble des musulmans sunnites.
Chacun avec son style, trois livres contribuent à renouveler notre vision de l'Empire ottoman et de la Turquie qui lui a succédé.
Des descendants de rescapés du génocide reviennent en Turquie, sur les lieux du massacre.
Depuis la fin de l'Empire ottoman, la Turquie s'est détournée du Moyen-Orient pour s'affirmer turque, laïque et occidentale. Les années 2000 et l'arrivée au pouvoir de l'AKP ont changé la donne.
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