URSS

L'énigme Georges Pâques : une « taupe » soviétique à Paris

L'Angleterre a le maître espion Philby, la France a Georges Pâques. Pendant près de vingt ans, de 1944 à 1963, ce normalien agrégé d'italien, haut fonctionnaire, catholique et antimarxiste, chef-adjoint du service de presse de l'OTAN, renseigna l'URSS. Pierre Assouline a enquêté sur une affaire peu connue : comment un homme de l'« establishment », aujourd'hui paisible retraité, a-t-il pu devenir un espion ?

Le Vatican entre Hitler et Staline

En mars 1937, le pape Pie XI publie deux encycliques visant, Tune le «communisme athée», l'autre les fondements idéologiques du IIIe Reich. Dans cette double offensive contre le totalitarisme, û serait cependant erroné de voir une parfaite symétrie.

Les prisonniers maudits de la Guerre 1939-1945

Tous les droits furent refuses aux prisonniers soviétiques, par leur vainqueur d'abord, par leur patrie ensuite. Ceux que les nazis n'avaient pas exterminés furent internés dans les camps de Staline. Destin pitoyable et peu connu que retrace pour nous l'historien allemand Christian Streit.

La stratégie du Komintern

1933 : Hitler prend le pouvoir. L'Internationale communiste dénonce la social-démocratie allemande. 1934 : Moscou décide la création de « Fronts populaires antifascistes ». Août 1939 : pacte germano-soviétique. Branko Lazitch décrit cette valse à trois temps entre les régimes totalitaires.

Les faces cachées de l'Internationale communiste

Avec la publication du quatrième et dernier volume, Philippe Robrieux vient d'achever sa monumentale « Histoire intérieure du parti communiste* ». C'est à un aspect capital de cette histoire que s'attache ici Branko Lazitch, un des meilleurs connaisseurs du Komintern : quelle fut la nature des liens entre le PCF et l'Internationale communiste ?