Fenêtres ouvertes sur Georgette Elgey
Auteur d'une monumentale Histoire de la IVe République, Georgette Elgey fut une gaulliste très proche de François Mitterrand. Une pionnière de l'histoire du temps présent. Au destin exceptionnel.
Auteur d'une monumentale Histoire de la IVe République, Georgette Elgey fut une gaulliste très proche de François Mitterrand. Une pionnière de l'histoire du temps présent. Au destin exceptionnel.
Prise désormais entre d’un côté la gauche et les écologistes, de l’autre l’extrême droite, la droite modérée a vu son influence se réduire. Certains de ses bastions, comme la Bretagne, sont entamés. Les cadres supérieurs, les catholiques, les femmes lui font de plus en plus d’infidélités. Colette Ysmal retrace ici l’évolution de l’électorat de droite depuis 1945.
C'est seulement à partir de 1892 que les catholiques sont entrés — doucement — en république, et par la droite. Un siècle plus tard, la corrélation entre pratique religieuse et vote à droite reste plus forte que toute autre. Mais, sous cette continuité de façade, tout s'est compliqué dans le rapport entre la religion et le vote.
C’est un fait acquis. Victor Hugo est le républicain exemplaire. Rien ne prédisposait le jeune poète royaliste à un tel destin politique. Né avec le siècle, c’est dans les bouleversements du printemps 1848 qu’il s’ouvre à la république. Avant de devenir, dans l’exil et l’opposition inflexible à Napoléon III, la parfaite incarnation du peuple souverain.
Le 2 décembre 1851, le prince-président Louis Napoléon Bonaparte dissout l'Assemblée et viole la Constitution qui ne lui permet pas de se représenter. L'opération, rondement menée, ouvre la voie à l'Empire. Sans rencontrer de résistance massive.
Au XIXe siècle, déjà, le débat sur les fonds secrets faisait rage. Mais il ne portait pas sur le détournement de l'argent public à des fins privées. Ce qui choquait alors, c'est que des parlementaires puissent financer l'espionnage et la surveillance de leurs concitoyens.
La Constitution de 1958 accorde un pouvoir singulier au président de la République. Elle porte la signature forte du général de Gaulle. Qui a tout fait, dès la fin de la guerre, pour rallier le pays à ses vues.
Discipliner et surveiller le Grand Orient pour en faire l'un des fidèles soutiens du Consulat puis de l'Empire : tel a été l'objectif de Bonaparte. Il s'est servi pour cela d'un homme, Cambacérès, second du régime et éminent maçon.
Chez les radicaux, au début du XXe siècle, trois sénateurs sur quatre et près d'un député sur deux sont maçons. Radicalisme et Maçonnerie puisent au même vivier social. Et partagent les mêmes convictions. La république radicale profitera de ce précieux soutien.
Sous le règne d'Henri III, à l'époque des guerres de Religion, la cour et ses mignons efféminés ont fait l'objet des plus vives critiques. Derrière des accusations sexuelles au parfum de scandale, c'est le roi qui est visé. Chronique de la vie de cour au XVIe siècle. A l'occasion de la publication le 11 juillet prochain du numéro 12 des Collections de L'Histoire consacré aux « Châteaux de la Loire ».
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