Vigne

Un mystère de l'art dévoilé : le sang du christ et le fruit de la vigne

« Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. » Cette phrase des Évangiles a permis, au XIVe siècle, Vémergence d'un curieux culte du Christ, que l'on trouve représenté sur nombre de tableaux de la Renaissance. L'image est celle du Pressoir mystique : le Christ foule aux pieds du raisin, et des blessures que son corps a subies, lors de la Passion, coule son sang qui se mêle au vin jaillissant des grappes. Voici l'interprétation - plutôt l'enquête policière - de Jacques Le Goff, à la lumière d'un récent colloque*.

Et le plant américain sauva la vigne française...

Au début des années 1880, le vignoble français est ravagé par le phylloxéra. Pour le sauver, deux écoles s'affrontent: les «américanistes» prônent l'adoption de plants américains; les «sulfuristes» s'opposent violemment à cette solution antifrançaise et chantent les vertus du sulfure de carbone. Il faudra dix ans pour que l'opinion bascule en faveur des cépages d'outre-Atlantique.

La grappe et le goupillon

Le culte rendu a saint Vincent, patron des vignerons champenois, a traversé les siècles sans rien perdre de sa vitalité. Tout se passe le 22 janvier...

L'insurrection du Midi (1907)

Mars-juin 1907 : le Midi viticole en crise s'insurge. Les « braves soldats du 17e » mettent crosse en l'air. Au-delà d'une mutinerie légendaire, de nouveaux documents révèlent l'ampleur et l'unanimité de la colère des vignerons.

Victoire sur le phylloxéra

L'entrée de l'Espagne dans le Marché commun laisse présager une nouvelle crise de mévente du vin. Un mal chronique de la viticulture industrielle née il y a un siècle de la victoire sur le phylloxéra.

Des vins et des couleurs

Il y a les buveurs de blanc, modeste cohorte qui fait un peu figure de secte ; il y a cette espèce de classe moyenne qui commande du rosé au restaurant parce qu’il plaît aux dames ou rappelle les vacances ; et puis il y a les gros bataillons des buveurs de rouge, amateurs de grands médocs, dévots du gros rouge ou fanatiques du beaujolais nouveau qui, toutes classes réunies, proclament qu’il n’est de vin que rouge, comme est rouge le sang du Christ.