Violence

Crimes ordinaires au Moyen Age

« Une caverne de voleurs » ; c'est ainsi que l'abbé Suger décrivait la France du x//e siècle. De pareils jugements ont autorisé les historiens à faire du Moyen Age une période barbare, livrée aux exactions des bandes de pillards ou de meurtriers. La vérité est ailleurs : à cette époque, c'est dans la vie quotidienne des hommes ordinaires que la violence s'exprime et que la vengeance s'assouvit.

Réflexions sur la violence qui désole le monde

Une «rage qui désole le monde» : telle était, pour Voltaire, la définition de la violence. Ce philosophe des Lumières et de la Raison a en effet pris en compte, comme Montesquieu, comme Rousseau et Diderot, la part obscure de Vhomme, celle qui le pousse à une «guerre éternelle» contre ses semblables. Un ouvrage récent vient nous rappeler comment les théoriciens de Vhomme «naturellement bon» ont ainsi dû concéder une place aux pires passions.

Et les protestants brisèrent les statues de la Vierge

La France connaît, au milieu du xvf siècle, une formidable explosion de violence : les protestants mettent à sac les églises catholiques. Mais qui étaient donc ces « iconoclastes » ? Cet aspect des guerres de Religion était jusqu'ici resté dans l'ombre. Il intéresse enfin les historiens.

Les chevaliers brigands de Provence

A la fin du Moyen Age, la Provence est devenue une «caverne de brigands». Attaques de voyageurs, rapts, violences spectaculaires, racket.. les autorités sont ouvertement bafouées. Responsable: l'aristocratie locale, de plus en plus nombreuse, appauvrie et arrogante. Le calme ne reviendra qu 'avec l'annexion du comté au royaume de France, en 1481.

Mandrin, Cartouche et les autres brigands...

Mandrin, Cartouche, Marion du Faouët, Gaspard de Besse... Cent autres brigands sont entrés avec eux dans la légende picaresque des bandits de grand chemin et des contrebandiers. Gentilshommes ou vagabonds, ils volent, pillent, violent et assassinent. Ils narguent l'autorité royale, la maréchaussée et les gabelous, mais leurs victimes étaient souvent les humbles gens.

Suicide : le cas japonais

« Hara-kiri » : un mot familier, une reahte méconnue. Pour la première fois, un chercheur français en a retracé l'histoire. Une tradition de sacrifice que Von retrouve aujourd'hui dans l'éthique du travail.

Policiers et barbouzes sous les Césars

Dans la BD et sur l'écran, les citoyens romains croisent tous les cent mètres une patrouille de police ou un espion à la solde de César. En fait, PEmpire romain n'avait rien d'un État policier. D est même dramatiquement vulnérable.