La colonie, ça s'apprend à l'école !
Dans toutes les classes de France trônait au début du siècle un planisphère avec des taches roses : celles des territoires conquis. L'école avait pris en charge, sans hésitation, répopée coloniale.
Le procès d'Oradour
Bordeaux, janvier 1953. On juge les bourreaux d'Oradour. L'indignation nationale aurait pu s'exprimer à bon compte... s'il n'y avait pas eu quatorze Alsaciens au banc des accusés. Un procès pas comme les autres, qui finit par opposer la douleur du Limousin au sacrifice de l'Alsace. C'est la raison d'État qui tranchera.
Du pain, du sang et du rêve
La grève et le « velo-casquette », Gabin et Léon Blum, Pierre Dac et La Rocque, « Paris-Soir » et les senteurs Roja, Tino Rossi et Charles Tillon, les guinguettes et les marches de la faim... Vous avez dit « Atmosphèère » ? La voilà !
L'opinion publique ou « le lion vieilli et le coq déplumé »
Le dernier épisode de la vieille diplomatie européenne a séduit par son côté ludique et désuet.
La révolte de Pierre Poujade
Le « poujadisme » est devenu un mot commun de notre vie politique. Mais qu'était, au juste, le mouvement de Pierre Poujade ? Simple révolte d'« épiciers »? Néo-fascisme ? Derniers soubresauts d'une ancienne France ? Ce fut en tout cas l'histoire pleine de saveur d'un fort en gueuie dans iequei bien des Français se sont reconnus.
Autopsie de « Nos ancêtres les Gaulois »
D'Ernest Lavisse à Astérix, Gaulois et gauloiseries quadrillent notre vie quotidienne. Une récente rencontre a entrepris de modifier l'image de marque de « nos ancêtres ».
Les idées fixes de monsieur de Coubertin
Aujourd'hui comme hier, on dénonce la politisation et la professionnalisation des jeux au nom de l'olympisme de ieur créateur, le baron Pierre de Coubertin. Mais peut-on défendre un idéal qui s'est iui-même trompé de siècle?
L'ardeur sportive à la Belle Époque
Dans les lambris de l'hôtel de Soubise, sur un espace où tiendraient à peine deux rings de boxe, les Archives nationales présentent l'exposition « Sport et Société de 1870 à 1914 ». A coup sûr, le sport fut un précieux vecteur pour le nationalisme et un fortifiant pour la République...