Michel Winock

1965 : un président élu au suffrage universel !

En 1965, les Français doivent élire, pour la première fois depuis 1848, le président au suffrage direct. Face à de Gaulle, cinq candidats, dont François Mitterrand et Jean Lecanuet. L'élection du Général semble ne pas faire de doute. La campagne recèlera pourtant bien des surprises...

« Nous sommes en 1788 ! »

Résistance à la moindre réforme, refus de s'adapter au cours du monde... La situation actuelle de la France ne rappellerait-elle pas celle de 1788 ? Cette inquiétude nous fait voir d'un oeil nouveau Louis XVI dans ses tentatives pour transformer la société.

Une République très coloniale

La République est en accusation : c'est ce régime démocratique fondé sur les droits de l'homme qui, à la fin du XIXe siècle, lance l'aventure coloniale et la justifie au nom de ses idéaux. Un paradoxe qu'il faut tenter de comprendre ­- en évitant l'anachronisme.

Aron a-t-il eu toujours raison ?

Pourquoi tant de gens ont-ils préféré « avoir tort avec Sartre » plutôt que « raison avec Aron » ? A voir le peu d'entrain qu'on met à commémorer le centenaire de la naissance de l'auteur de L'Opium des intellectuels , on peut craindre que la malédiction ne frappe encore...

Antimoderne, mode d'emploi

Être antimoderne, c'est vitupérer son époque, mais surtout demeurer réfractaire à la Révolution, aux Lumières, à l'idée que l'histoire a un sens... L'historien de la littérature Antoine Compagnon dresse une galerie de portraits de ces auteurs qui, de Joseph de Maistre à Roland Barthes, ont maudit la modernité*.

Mai-68 : l'adieu au prolétariat

Placé sous les figures tutélaires de Marx, Lénine, Trotsky, Mao, Mai-68 devait être une révolution prolétarienne. Discours trompeur. Car la signification de ces journées se trouve avant tout dans les revendications anti-autoritaires et la libération des moeurs.