Absolutisme

Le bon plaisir de François Ier

A en croire les ambassadeurs italiens, François Ier est un roi qui « n'aime pas les affaires ni le souci de l'État, mais plutôt la chasse et les plaisirs » . Autrement dit, un de ces monarques de la Renaissance qui règnent mais ne gouvernent pas. Pourtant, François Ier agit en maître incontesté dès qu'il s'agit d'un choix décisif. Il apparaît bien aujourd'hui aux historiens comme l'un des premiers souverains absolus.

Fontainebleau, l'autre Renaissance

En quittant les bords de Loire pour l'Ile-de-France, le discours de la pierre et de l'image n'a guère varié : la galerie de Fontainebleau met en scène l'absolu de la force et du pouvoir que le souverain prétend incarner.

Quoi de neuf sur l'édit de Nantes ?

Présenté trop souvent encore comme un texte de tolérance, redit signe a Nantes par Henri IV en 1598 a surtout contribué au renforcement du pouvoir royal. En soumettant le religieux au politique. Révélations d'un quadricentenaire.

Le palais du plus grand roi du monde

Instrument de la grandeur et de la majesté du prince, Versailles s’offre à nous comme un livre d’images et de pierre de l’absolutisme. A partir du pavillon de chasse de Louis XIII, le château de Louis XIV fut peu à peu construit pour manifester par l’éclat de l’or, de l’argent, du miroir, de la peinture, de la sculpture, de l’orfèvrerie, l’absolu de gloire et de puissance que le « plus grand roi du monde » prétendait incarner.

La Fronde : une révolution de la noblesse

En 1648, le parlement de Paris se révolte contre l'autorité du petit Louis XIV et de sa mère, la régente Anne d'Autriche. Peu à peu, le royaume va se trouver plongé dans la guerre civile. La Fronde durera quatre ans. Quatre ans de luttes intestines et de batailles rangées que les historiens hésitent toujours à interpréter. Robert Descimon nous en propose sa vision.

La chute de la maison Fouquet

Le 5 septembre 1661, Nicolas Fouquet, flamboyant surintendant des Finances de Louis XTV, est arrêté et emprisonné. Plus que l'instruction d'un vaste scandale financier, son procès est une machination politique destinée à liquider le passé et à jeter les bases d'un État moderne.