Absolutisme

Traité d'absolutisme à l'usage du roi

A la fin du xr siècle, les juristes redécouvrent ce que fut l'exercice du pouvoir, dans la Rome des derniers siècles, par un empereur affranchi de toute tutelle. Ils font de ce système politique un idéal. Et inventent la notion de monarchie absolue.

L'absolutisme selon François Mitterrand

François Mitterrand a-t-ii, sous couvert de fidélité aux principes républicains et d'adhésion aux valeurs de la gauche, instauré en France une monarchie absolue ? Oui, répond Paul Thibaud. Et une monarchie plus absolue encore que celle de Louis XIV...

François Ier le roi absolu

A en croire les ambassadeurs italiens, François Ier est un roi qui « n 'aimepas les affaires ni le souci de l'État, mais plutôt la chasse et les plaisirs ». Autrement dit, un de ces monarques de la Renaissance qui régnent mais ne gouvernent pas. Cette image est à revoir de fond en comble : aujourd'hui, François Ier apparaît plutôt aux historiens comme l'un des premiers souverains absolus.

Le roi et l'embellissement des villes

C'est sous le règne de Louis XIV que s'est le mieux exprimé, en France, l'idéal politique d'embellissement des villes. Politique, parce que s'y affirmaient, à travers le strict quadrillage des rues, la rectitude des façades ou l'ampleur des places, l'autorité et le prestige d'une monarchie absolue. Et que ce programme architectural a donné une véritable unité aux villes du royaume.

La prise du pouvoir par Louis XIII

Le 24 avril 1617, Concino Concini, favori de la régente Marie de Médicis, est assassiné au Louvre sur ordre du jeune roi Louis XIII. Pour justifier ce crime, le souverain et ses partisans ont forgé la légende noire de l'Italien : celle d'un ambitieux et d'un aventurier sans scrupules. Aujourd'hui, les historiens mettent au jour les rouages de cette machination politique réussie.

Richelieu : portrait d'un ambitieux

Le cardinal de Richelieu incarna la politique absolutiste de la monarchie française. C'est à ce titre qu 'il est entré dans la légende - celle d'un homme de génie parvenu au pouvoir grâce à son seul mérite. Une légende qui n 'a rien à voir avec la réalité : si Richelieu a pu faire carrière, c'est d'abord grâce à sa fortune, à sa famille et à son important réseau de relations.

Versailles: vie et mœurs de la Cour

La cour de Louis XIV était régie par un complexe système de privilèges et de préséances, qui tous avaient un sens. Au moindre signe, on décelait la faveur des uns, la disgrâce des autres, et même la qualité des relations qu'entretenait la monarchie française avec les autres États. L'un des grands ordonnateurs de ce rituel fut, pendant les seize dernières années du règne, le baron Louis Nicolas de Breteuil. Il nous a laissé de cette époque un témoignage irremplaçable : ses « Mémoires », qui sont aujourd'hui publiés pour la première fois.

François Ier, souverain absolutiste

François Ier mérite sûrement le titre de premier souverain absolutiste. C'est lui, en effet, qui a centralisé et unifié autour d'un groupe de décideurs un royaume où il se voulait le premier d'entre tous. Un centralisme encouragé par l'état de guerre qui occupe plus de seize ans de son règne.

La noblesse contre la monarchie absolue

La noblesse, enfant chérie de l'Ancien Régime ? La noblesse, contre-révolutionnaire ? Trompeuses évidences aux yeux de Guy Chaussinand-Nogaret, l'un de ces « nouveaux historiens » qui mettent en question, depuis quelques années, les explications traditionnelles.