Faites un manuel, pas la guerre !
Marc Bloch en avait rêvé déjà avant la Seconde Guerre mondiale. Son voeu est aujourd'hui exaucé. Le manuel d'histoire commun aux élèves de France et d'Allemagne fait son entrée dans les classes.
Marc Bloch en avait rêvé déjà avant la Seconde Guerre mondiale. Son voeu est aujourd'hui exaucé. Le manuel d'histoire commun aux élèves de France et d'Allemagne fait son entrée dans les classes.
Le 7 mars 1936, Hitler envoie ses troupes en Rhénanie. Sans rencontrer de résistance... Pourtant, il était encore temps de lui faire barrage.
Fruit de la collaboration des historiens des deux pays, un manuel d'histoire franco-allemand est en préparation. Bizarrement, un des enjeux les plus discutés reste la question des causes de la Première Guerre mondiale. Nous avons demandé à Horst Möller de faire le point pour nous*.
Une biographie très complète remet au devant de la scène Moses Mendelssohn, initiateur du mouvement des Lumières juif. Un élan modernisateur qui se nourrissait autant de la culture allemande que de la tradition juive*.
Verdun : un « enfer » où Allemands et Français s'entre-tuèrent en 1916. Verdun, toujours, théâtre meurtrier pendant la Seconde Guerre mondiale. Verdun, enfin, choisi par François Mitterrand et Helmut Kohl pour célébrer l'amitié entre leurs deux peuples. C'était il y a vingt ans.
Parmi les troupes françaises qui occupent la Rhénanie en 1919, 20 000 soldats venus de l'empire. Une présence dénoncée par les nationalistes allemands, qui diffusent sur leur compte des rumeurs de viols et de cannibalisme. C'est le mythe de la « honte noire »...
Férus de la guerre de mouvement, les états-majors français et allemand envisageaient un conflit court. Mais les fronts se figent en une interminable guerre de positions. Malgré les innovations stratégiques, jusqu'au printemps 1918, les tentatives d'échapper à la guerre de siège sont un échec.
Après la chute du nazisme, ils furent 7 millions à fuir l'Armée rouge. Puis 5 millions à faire l'objet d'un transfert forcé depuis la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, etc., avec l'aval des Alliés. Retour sur une expulsion massive, dramatique et ignorée.
La visite de Jean-Paul Sartre à Andreas Baader dans sa prison de Stuttgart révèle la complaisance d'une époque pour l'action révolutionnaire. Y compris terroriste.
Le 7 novembre 1938, un secrétaire de l'ambassade allemande à Paris était victime d'un attentat commis par un jeune Juif. Un crime qui allait servir de prétexte aux persécutions de la « Nuit de cristal »... Des archives nous révèlent les dessous inattendus de cette affaire.
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