Ancien Régime

La naissance de la paresse

Dans les dictionnaires, au mot « paresse » répond « oisiveté », « fainéantise », « indolence », « mollesse »... Jean Delumeau a voulu savoir pourquoi, et depuis quand, notre société confond, dans une même condamnation, « ruffians », malfaiteurs, voleurs et... paresseux !

Le « lobby » de la traite des Noirs

La traite des Noirs fut-elle une bonne affaire ? Sans manichéisme, avec recul et objectivité, des études récentes montrent que la traite ne représentait pas ce pactole qu'on s'est plu à imaginer.

La Compagnie secrète du Saint-Sacrement

Sans le « Tartuffe » de Molière, qui se souviendrait aujourd'hui de la « Cabale des dévots » et de la Compagnie du Saint-Sacrement ? Cette société secrète, vouée à la police des mœurs, fut accusée d'être une nouvelle « franc-maçonnerie ». Grâce aux archives conservées à la Bibliothèque nationale, René Taveneaux retrace l'étrange destinée d'une Compagnie soucieuse de garder l'anonymat.

La vie des Parisiens avant la Révolution

Auteur de nombreux ouvrages sur l'Ancien Régime*, professeur à Paris I, Daniel Roche nous raconte ici comment vivaient les Parisiens. Cheminées, lits, édredons, livres et vaisselle... L'amélioration du « confort » est spectaculaire.

Ah ! Que le duel est joli !

« Duel ! » Le mot claque sec comme l'acier du bretteur sur l'arme de son adversaire. Mais pourquoi, au temps des mousquetaires, cette furie d'en découdre jusqu'à ce que mort s'ensuive ? L'historien se trouve là confronté à un vrai problème.

Le temps des astrologues

L'astrologie soulève aujourd'hui bien des passions. Adversaires et partisans s'affrontent régulièrement. Les discussions, hélas ! ne sont pas toujours éclairantes. Nous avons demandé à Pierre Thuillier, historien des sciences, de nous dire pourquoi durant des siècles d'authentiques savants ont pratiqué l'astrologie.

L'antiféminisme, du Moyen Age à la Révolution

Lettres, pamphlets, poèmes rageurs ou orduners... Rien n'y fait : entre Moyen Age et Révolution, l'antiféminisme perd du terrain. Dans cet interminable procès des femmes, reconstitué par Maurice Lever, les plus brillants plaideurs côtoient les plus pitoyables.

Le malheur des femmes célibataires...

La femme n est femme que si elle procrée. Cette antienne des penseurs traditionalistes voue la célibataire à l'infamie - pour ne rien dire de la fille-mère. Créature honteuse aux yeux des chroniqueurs du XVIIIe siècle qu'a relus pour nous Pierre Darmon, la femme célibataire est aujourd'hui une réalité économique et sociale. Plus nombreuses depuis le XIXe siècle, les célibataires, nous dit Françoise Thébaud, sont mieux acceptées. Mais il demeure bien des préjugés.