Être juif sous Staline
Le communisme n’a pas protégé les Juifs de l’empire des persécutions. Bien au contraire.
Le communisme n’a pas protégé les Juifs de l’empire des persécutions. Bien au contraire.
Bâle, août 1897 : sous les drapeaux blancs ornés de l'étoile de David, le premier congrès sioniste est réuni autour de Theodor Herzl. Son but : créer en Palestine un foyer pour le peuple juif, seule réponse au problème incurable de l'antisémitisme.
Pèlerins, marchands, diplomates, archéologues : tout au long du XIXe siècle, les émissaires de l'Europe se font de plus en plus nombreux en Palestine. Il s'agit de s'imposer dans l'Empire ottoman déclinant, par tous les moyens. Cette terre de spiritualité revêt une importance stratégique inédite.
En 1886 est publiée La France juive . Le livre est vendu à 60 000 exemplaires. Un journaliste obscur, Édouard Drumont, fait irruption sur la scène politique de la jeune République. L'antisémitisme a trouvé son prophète.
Le colloque organisé en décembre 2006 par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a marqué une nouvelle étape dans l'histoire du discours négationniste. La négation de la Shoah est désormais une idéologie d'État.
Ce faux antisémite fabriqué de toutes pièces au début du XXe siècle n'en finit pas d'alimenter la « judéophobie », y compris dans les anciens pays de l'Est et le monde arabo-musulman. Récit par l'expert des « Protocoles ».
L'antimaçonnisme est apparu avec la république. Ligués contre le nouveau régime, cléricaux et antisémites, dans les années 1880, unissent leurs forces pour défendre l'Église face aux créatures de Satan. Le mythe du complot « judéo-maçonnique » est né.
L'insurrection en Espagne de l'"armée nationale" contre le "Frente popular"stimule en France une presse et un courant d'extrême droite. Leurs discours nourris de haine et d'antisémitisme fustigent le Front populaire, qu'ils associent au communisme et à la barbarie.
Des élèves chahutant pendant le cours sur la Shoah ou refusant d'étudier Voltaire : de telles histoires circulent depuis quelques années. Pourtant, aucune étude systématique du phénomène n'avait été réalisée. S'appuyant sur une documentation quasi ignorée et sur des témoignages nombreux, Claude Askolovitch a mené l'enquête. Le constat est inquiétant.
C'est Sartre qui a lancé Jean Genet, qui a assuré la consécration de celui qu'il considérait comme un immense écrivain. Pour cela, il n'a pas hésité à tricher sur sa biographie. A transformer un petit délinquant antisémite en rebelle intrépide.
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