Un anniversaire pour l'Europe : quand la CED divisait les Français
L'élection ce mois-ci de l'Assemblée européenne au suffrage universel paraît reproduire en France, la passion en moins, le grand débat idéologique d'il y a vingt-cinq ans sur la CED.
L'élection ce mois-ci de l'Assemblée européenne au suffrage universel paraît reproduire en France, la passion en moins, le grand débat idéologique d'il y a vingt-cinq ans sur la CED.
Invasions barbares, épidémies, famines, tremblements de terre : au milieu du IIIe siècle, est-ce la fin de Rome qu'annoncent ces présages, ou même la fin du monde ?
Il y a vingt-cinq ans, la chute de Diên Biên Phû (7 mai 1954) sonnait le glas du pouvoir français non seulement en Indochine, mais dans J'ensemble de ce que l'on appelait alors l'Union française. Avant de marquer ainsi la fin d'un empire, elle avait failli déclencher un conflit international.
Les récentes interventions militaires soviéto-cubaines ont attiré l'attention sur l'Ethiopie. Placé sur la route, hier des épices, aujourd'hui du pétrole, ce pays n'a cessé d'être une position disputée. Au XVIe siècle, un corps expéditionnaire portugais la maintenait dans le camp chrétien.
« Tiens-toi droit » : c'était il y a peu le premier des commandements d'une pédagogie hantée par la scoliose des mauvaises habitudes scripturaires et les poitrines creuses de la tuberculose.
En 1967, l'Albanie proclamait l'athéisme d'Etat, décidant ainsi la dissolution de la confrérie musulmane des Bektâshi. C'étaient les derniers témoins de la grandeur passée des janissaires, gardes prétoriens des sultans ottomans.
Byzance fut longtemps méconnue, ou caricaturée pour les besoins d'un exotisme somptueux, couleur de sang et d'or : adultères et assassinats sous ses vastes portiques, teintés de mille feux par les soleils marins... L'étude de la période la plus significative, celle des VIIIe-XIe siècles, révèle pourtant, avec l'Occident médiéval, bien des similitudes.
Derrière la placidité de Joffre, les taxis mobilisés par Gallieni et le sacrifice de milliers de combattants, il faut savoir lire un paradoxe : cette victoire apprend aux Français que la guerre sera longue et totale.
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