« Dieu le veut ! » : l'appel à la croisade
Le 27 novembre 1095, à Clermont, le pape Urbain II lance l'appel à la croisade. Il sera massivement suivi par des chevaliers venus de toute l'Europe et par une foule d'humbles pèlerins.
Le 27 novembre 1095, à Clermont, le pape Urbain II lance l'appel à la croisade. Il sera massivement suivi par des chevaliers venus de toute l'Europe et par une foule d'humbles pèlerins.
L'aventure des premiers croisés, c'est d'abord celle d'un homme que toutes les chroniques nous présentent comme le croisé exemplaire. Pour aller délivrer Jérusalem, le duc lorrain Godefroy de Bouillon abandonna ses terres, engagea son château, risqua cent fois sa vie. Chevalier intrépide et homme d'une grande piété, il mourut à Jérusalem, « protecteur du Saint-Sépulcre » .
Faut-il interdire les images ou les textes porteurs d'une certaine idéologie de la violence ? La question paraît très contemporaine. Elle se posait au xvr siècle, à propos d'un roman de chevalerie au succès immense, et très controversé : Amadis de Gaule.
Honneur, prouesse, loyauté et mépris des richesses : telles sont les valeurs fondamentales du chevalier de l'An Mil. Elles ont été largement diffusées, à la fin du Moyen Age, par les poèmes, les romans et la littérature courtoise. Établissant un modèle de perfection virile dont nous sommes encore aujourd'hui les héritiers.
Face aux jeunes, la société actuelle a une attitude ambivalente. D'un cote, elle les valorise à travers la littérature, le cinéma et la publicité. D'un autre côté, les jeunes sont craints pour leur violence incontrôlable. Jean-Claude Schmitt, maître d'oeuvre avec Giovanni Levi d'une « Histoire des jeunes en Occident » publiée aux éditions du Seuil, nous raconte ici comment la société médiévale a tenté, par tous les moyens, de canaliser les ardeurs de la jeunesse, qui ont pris le masque des charivaris, des bordels et des bandes criminelles.
Lancelot, le roi Arthur ou Perceval : autant de héros légendaires, et popularisés par le cinéma - « Perceval le Gallois » d'Éric Rohmer, « Lancelot » de Jerry Zucker, « Indiana Jones et la dernière croisade » de Steven Spielberg... A travers leurs figures fairulières, leur inventeur, Chrétien de Troyes, a établi en Occident le triomphe de l'idéal chevaleresque.
Le 27 novembre 1095, a Clermont, le pape Urbain II lance l'appel à la croisade. Il sera massivement suivi par des chevaliers venus de toute l'Europe et par une foule d'humbles pèlerins. Leur formidable aventure aboutira à la création des États latins d'Orient, qui subsisteront pendant deux siècles. Comment expliquer les motivations de ceux qui ont ainsi tout abandonné pour se lancer dans une « guerre sainte » afin de libérer Jérusalem ?
Dans les derniers siècles du Moyen Age, une révolution silencieuse s'est produite en Occident. L'élevage du cheval s'est développé au point qu'il y avait sans doute, dans certaines régions, autant de chevaux que d'hommes. Ils marquent profondément - et pour longtemps - la civilisation occidentale.
Le baiser aussi a une histoire. Au Moyen Age, le baiser sur la bouche n'était pas réservé aux relations érotiques entre hommes et femmes. Il venait sceller le serment d'allégeance prêté par le vassal à son seigneur. Et apparaissait comme une manifestation parmi d'autres de l'amitié entre chevaliers*.
Roland et Charlemagne, Ogier de Danemarche, Guillaume d'Orange ou Bertrand Du Guesclin : les chevaliers sont devenus en France, dès le XIF siècle, les héros des chansons de geste. Pour satisfaire un public aristocratique soucieux d'affirmer ses propres valeurs. Et pour livrer à la postérité une certaine idée de l'histoire du royaume.
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