Le miracle romain
En quelques siècles, la cité de Rome est devenue un empire. Sans pour autant changer ses institutions. C’est ce qui constitue pour Claude Nicolet la grande originalité du monde romain.
En quelques siècles, la cité de Rome est devenue un empire. Sans pour autant changer ses institutions. C’est ce qui constitue pour Claude Nicolet la grande originalité du monde romain.
Le Romain libre est avant tout un citoyen. Il élit ses magistrats, vote les lois, déclare la guerre. Et aucune grande carrière politique ne peut s’envisager sans son soutien. Bref, rien d’important ne se fait à Rome sans le peuple.
Voici plus de trente ans que se pose la question du droit de vote des étrangers, nous rappelle Yvan Gastaut qui vient de publier une étude complète sur le sujet*. La proposition était déjà inscrite dans le programme présidentiel de François Mitterrand en 1981.
Les Noirs d'Amérique ont d'abord été des esclaves, privés de toute liberté dans la plus grande démocratie du monde. Puis des exclus du système politique. Il a fallu attendre les années 1960 pour qu'ils deviennent des citoyens à part entière.
Commerçants, artisans et prostituées attirés par la richesse de Rome ou esclaves amenés de force dans la ville : les étrangers étaient nombreux dans la capitale de l'empire. Au-delà du rejet xénophobe de la part de certains Romains, la cité antique n'a-t-elle pas été un modèle d'intégration réussie ?
En quelques siècles, la cite de Rome est devenue un empire s'étendant à l'ensemble du monde méditerranéen. Comment cimenter cette communauté de plusieurs millions d'habitants ? En leur octroyant la citoyenneté romaine. Ce fut la grande idée de la République puis des empereurs.
Qu'est-ce qu'un Romain ? Les habitants de la ville et ceux de l'empire partageaient-ils les mêmes valeurs, la même culture, la même civilisation ? Les réponses de Paul Veyne, professeur au Collège de France.
Israël : une démocratie comme les autres ? Le poids des traditions religieuses et l'état de guerre quasi permanent avec les pays voisins en font plutôt un cas à part dans la région.
À quoi peut-on attribuer la récente victoire du Front national aux élections municipales partielles à Vitrolles ? A une crise de l'État, nous dit Henri Mendras, directeur de recherches émérite au CNRS, et qui publie ce mois-ci « L'Europe des Européens » (Gallimard). Un État que les Français aiment trop et pas assez.
De Valmy à l'abandon du service national propose par le président Jacques Chirac : deux cents ans pendant lesquels s'est affirmé l'idéal du citoyen défendant sa patrie, aujourd'hui remis en cause. Deux cents ans ponctués de débats et de guerres qui ont mis à l'épreuve le modèle républicain de la conscription.
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