Cour

La Cour, de Versailles à l'Élysée

La Ve République a repris à son compte les fastes et l'étiquette de la monarchie absolue. De Versailles à l'Elysée, la faveur se quémande, s'obtient parfois, reste toujours précaire... Jean-Michel Gaillard, qui fut conseiller à l'Elysée de 1981 à 1984 puis de 1986 à 1988, a été le témoin de cette comédie de Cour.

Versailles: vie et mœurs de la Cour

La cour de Louis XIV était régie par un complexe système de privilèges et de préséances, qui tous avaient un sens. Au moindre signe, on décelait la faveur des uns, la disgrâce des autres, et même la qualité des relations qu'entretenait la monarchie française avec les autres États. L'un des grands ordonnateurs de ce rituel fut, pendant les seize dernières années du règne, le baron Louis Nicolas de Breteuil. Il nous a laissé de cette époque un témoignage irremplaçable : ses « Mémoires », qui sont aujourd'hui publiés pour la première fois.

Le Journal du valet de chambre de Louis XIV

Qui se souvient aujourd'hui de Marie Du Bois, qui fut valet de chambre de louis XIII et de Louis XIV? Ce gentilhomme campagnard a pourtant laissé un journal qui constitue une mine de renseignements sur la vie de cour et celle du village du Vendômois entre lesquelles il partageait son temps. Ce modeste témoin du Grand Siècle nous révèle en effet tout un monde où les liens d'homme à homme jouaient encore un rôle capital.

Monsieur Racine, courtisan ou bigot ?

Courtisan accompli, historiographe officiel de Louis XIV, Racine avait-il oublié, en devenant familier de Versailles, l'éducation janséniste austère et hostile aux séductions du monde qu'il reçut à Port-Royal? C'est ce qu'affirme Alain Viala, son plus récent biographe*.

Ce fascinant monsieur de Saint-Simon

Témoin passionné et passionnant de la fin d un monde, Saint-Simon ne s'est voulu ni historien, ni écrivain, ni même mémorialiste. Rien qu'un témoin. Un témoin désenchanté, précise Georges Poisson, l'un de ses meilleurs spéciatistes*.

La Palatine : une Allemande à la cour du Roi-Soleil

Cinquante ans de vie en France (1671-1722), dont plus de quarante à la cour de Louis XIV. Pour mari, un homosexuel notoire. Pour fils, le Régent, l'homme le plus détesté du royaume. De tous les témoins du temps, la princesse Palatine est la seule à porter sur lui un regard résolument « étranger ». Un regard aussi aigu que celui de Saint-Simon.

Néron le débauché

Néron est la vedette des romans historiques et des péplums. Dans cet engouement, faut-il voir une fascination pour un monde proche du nôtre, ou une attirance trouble ? Jean-Michel Croisille, en observateur impartial, jette une lumière crue sur le personnage tel qu'il a existé.