Croisade
Saint Bernard, un prédicateur irrésistible
L’enthousiasme de saint Bernard était communicatif. Par son fameux sermon de Vézelay, il poussa, en 1146, des milliers de gens dans l’entreprise désastreuse de la Deuxième Croisade.
Les chevaliers Teutoniques, moines-soldats du germanisme
Magnifiés par Hitler, démythifiés par Eisenstein dans son superbe Alexandre Nevski, les chevaliers Teutoniques passent, aujourd'hui encore, pour le fer de lance de l'expansion germanique en Europe orientale. Les moines-soJdats, marquèrent la Prusse de leur empreinte jusqu'en 1945.
Frédéric Barberousse et l'origine du nationalisme germanique
Frédéric Barberousse 1125-1190 se bat sur tous les fronts : en Allemagne, en Italie, jusqu’en Terre Sainte. Pour l’honneur du Saint Empire romain germanique. Au XIXe siècle la légende de « l’empereur qui dort » mais qui doit venir, un jour, régénérer l’Allemagne ne cessera d’être une source d’inspiration.
L'Occitanie un État manqué ?
A priori, rien n'interdisait la naissance d'un Etat occitan. Avant la Croisade albigeoise, plusieurs figurations s'en esquissèrent. Aucune pourtant ne put se concrétiser...
Les Templiers face au roi
Les templiers font toujours recette : ordre initiatique dépositaire de la sagesse d'une tradition surhumaine, trésor fabuleux enfoui dans quelque endroit inconnu, châteaux dont l'architecture révélerait les croyances cosmogoniques de leurs bâtisseurs - que n'a-t-on pas raconté sur l'ordre du Temple ? Les Templiers sont encore présentés comme les victimes d'un pouvoir monarchique avide de puissance et d'argent. Or il apparaît aujourd'hui que la fin des Templiers fut, en France, une affaire entre la monarchie et l'opinion publique : les Templiers furent d'abord les victimes d'un roi chrétien soucieux de montrer à son peuple qu'il était en son pouvoir de lui assurer le salut.