« La folie est une énigme »
La folie ne se résume pas à la maladie. Elle est à la fois un phénomène naturel et une construction culturelle. Cela explique qu'elle soit si difficile à cerner. Et que son histoire soit si passionnante.
La folie ne se résume pas à la maladie. Elle est à la fois un phénomène naturel et une construction culturelle. Cela explique qu'elle soit si difficile à cerner. Et que son histoire soit si passionnante.
La folie est aussi une réalité culturelle. Qu'est-ce qu'un fou en Afrique ? Nous avons posé la question à l'ethnologue André Julliard.
A l'image de cet objet, les Mérovingiens restent des icônes de l'histoire de France. Qu'il est temps de regarder avec un peu plus de sérénité.
Conquise par les Normands en 1091, Palerme mêle au XIIe siècle cultures musulmane, chrétienne, juive.
La Méditerranée est plus que jamais au XIIe siècle une frontière que se disputent chrétiens et musulmans. Certes la violence n'exclut pas l'intérêt des Latins pour le savoir musulman. Mais même la connaissance de l'autre n'est, dans ce cadre, qu'un moyen de servir sa propre cause.
Représentations artistiques, activités sportives, bains ou processions religieuses : pour les Grecs de l'Antiquité, la nudité est un marqueur de civilisation.
Quel est l'apport des Arabes dans la transmission de la pensée grecque à l'Occident ? Au-delà des polémiques, Gabriel Martinez-Gros nous délivre une belle leçon d'histoire culturelle. En 2008, le livre Aristote au Mont-Saint-Michel de Sylvain Gouguenheim, professeur à l'École normale supérieure de Lyon, créait la polémique. Il remettait en cause une idée admise par les historiens selon laquelle la science grecque avait été transmise au Moyen Age à l'Occident grâce aux Arabes, eux-mêmes grands traducteurs du grec. Rappelant que l'Occident n'a jamais perdu le contact avec ses racines antiques grâce à des foyers intellectuels comme le Mont-Saint-Michel, actif centre de traduction du grec, l'auteur réduit à presque rien l'apport des Arabes. Il conclut même que les Arabes n'auraient rien fait eux-mêmes de cet héritage tant il leur était inassimilable. Cette thèse a été combattue avec force. Un an plus tard, un grand colloque à l'ENS-Lyon a fait le point sur la transmission des savoirs entre philosophie antique, Islam et Occident.
Malraux a effacé de la mémoire collective la plupart des ministres de la Culture. Bilan.
Les Lumières françaises se sont affirmées comme un modèle. Mais il s'est agi dès l'origine d'un phénomène totalement européen qui s'est nourri d'échanges intellectuels, commerciaux, migratoires...
Bien sûr, notre Europe n'est pas née au Moyen Age. Mais, à bien des égards, cet ensemble de royaumes divers, dont le ciment était la religion chrétienne, la préfigure, explique Jacques Le Goff.
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