Dix-neuvième siècle

Les Français débarquent à Tahiti

Il y a cent cinquante ans, le contre-amiral Dupetit-Thouars décidait de sa propre autorité de proclamer le protectorat français sur les îles de Tahiti. Au mépris de la présence anglaise, des résistances de la population et des instructions venues de Paris.

La France à l'école de l'Allemagne

Le 20 septembre prochain, l'Europe de Maastricht sera soumise au référendum. Elle se constituera pour une large part, on le sait bien, sous influence allemande. Est-ce pour cette raison qu'un fort mouvement antieuropéen a vu le jour en France ? Est-ce aussi parce que, aux yeux de l'opinion, l'Allemagne reste l'ennemi héréditaire ? Quoi qu'il en soit, on oublie trop souvent, dans ce débat, l'ancienneté des liens entre les deux pays : au siècle dernier, la pensée française s'est d'abord formée à l'école de l'Allemagne.

Garibaldi sans légende

Symbole de l'unité italienne et des revendications démocratiques contre les monarchies autoritaires, Giuseppe Garibaldi est l'homme politique italien le plus connu en France. Mais ce héros, si cher aux militants socialistes, n'a pas mené, tout au long de sa vie, le même combat : tour à tour républicain et monarchiste, il a poursuivi une carrière chaotique, jalonnée de coups d'éclat sans lendemain.

Londres 1900 : assassins, crimes et procès

Une image vient à l’esprit lorsqu’on évoque les criminels de l’Angleterre victorienne : celle de Jack l’Éventreur qui ensanglanta Londres à la fin du siècle dernier. Mais ces faits divers sensationnels ne rendent pas compte de la réalité : la capitale anglaise était en 1900 la plus sûre d’Europe, et la plupart des crimes qui y étaient commis relevaient de disputes domestiques. Des assassins ordinaires, en quelque sorte.

Crimes à l'opéra

Au XIXe siècle, l'Opéra de Paris a été le lieu privilégié des attentats visant Bonaparte, le duc de Berry ou Napoléon III ? A quel motif obéissaient donc les assassins, en choisissant cet endroit prestigieux pour perpétrer leurs crimes ?

Les « bons » et les « mauvais » juifs du roman français

Usuriers, revendeurs ou banquiers âpres au gain pour les hommes, courtisanes ou prostituées pour les femmes: l'image des Juifs dans la littérature française du XIXe siècle est sans nuances. De quelles rancœurs, de quelles frustrations sociales le roman de l'époque s'est-il donc fait l'écho ? Béatrice Philippe, que nous avons interrogée, brosse le panorama d'une littérature possédée par les démons de l'époque.

La vérité sur les Juifs de France au XIXe siècle

La fin du XIXe siècle a vu surgir en France des flambées d'antisémitisme d'une incroyable virulence, dont l'affaire Dreyfus est l'exemple le plus éclatant. On connaît bien les angoisses et les fantasmes de ceux qui faisaient alors des Juifs des boucs émissaires ; on connaît plus mal les réalités d'une société juive française en pleine mutation.